Samir Abdellah appelle le président de la République à mettre fin à cette vindicte contre la famille de Ben Ali
L’avocat et homme politique Samir Abdellah a réagi à une information qui n’a pas encore été vérifiée, concernant la mise en demeure envoyée aux filles de l'ancien président Ben Ali, pour libérer leurs maisons confisquées en vertu du décret-loi n° 2011-13 du 14 Mars 2011, portant confiscation d’avoirs et de biens meubles et immeubles, promulgué par Foued Mebazaa. Il a écrit sur sa page Facbook que « de telles mesures sont abusives, scandaleuses et indignes d'un véritable Etat de Droit. Le timing est mal choisi qui tombe avec les fêtes de fin d'année, et l'anniversaire du 14 janvier, prouve que ce pays est atteint d'un mal incurable, la haine.
Alors que d'autres pays qui ont hérité de régimes sanguinaires et fascistes (l'Amérique du Sud, l'Afrique du sud…), ont su tourner la page rapidement.Outre que ces mesures de confiscation, se basent sur un décret loi, annulé par le Tribunal administratif, et le litige est au stade de l'appel.
Pourquoi ne pas se remettre à une justice indépendante pour prouver, par des jugements définitifs, l'origine de ces biens, et s'il ya eu corruption ou abus?
Il appelle le Président de la République Béji Caid Essebsi, garant de la constitution et de l'Etat de droit, à intervenir pour rectifier le tir, et mettre un terme à cette vindicte contre la famille de Ben Ali et à cette haine suicidaire qui ravage le pays.
Votre commentaire