Scandale à Hammam-Lif: 4 millions de dinars gaspillés pour rien !
Les Hammam-lifois sont plus que jamais convaincus que leur ville est abandonnée. Certains parmi eux estiment même qu’elle est victime d’un plan ficelé visant à la marginaliser et à l’affaiblir.
En effet, malgré la situation catastrophique par laquelle elle est passée cet été, personne n’a daigné bouger le petit doigt pour lui venir en aide. Pire encore, les preuves que la ville beylicale est plus que jamais délaissée se multiplient de jour en jour.
L’affaire du stade de football est, dans ce sens, venue pour le démontrer davantage. En effet, après cinq ans d’interminables travaux et après un investissement de quatre millions de dinars dépensés pour sa rénovation qui consistait essentiellement en la construction de nouveaux gradins, de nouveaux vestiaires, d'une salle de presse et en l’aménagement de deux nouveaux terrains annexes en gazon artificiel, voilà que le terrain d’Hammam-Lif s’apprête à rouvrir ses portes suite aux énormes pressions des Hammam-lifois sur les autorités locales.
Néanmoins, le scandale sera grand puisque les nouveaux gradins,vestiares et salle de presse tant attendus ne seront pas exploitables. De même que les deux terrains annexes qui sont encore en chantier.
Le comble, c’est qu’après tant d’investissements (de l’argent jeté par la fenêtre) et de patience, les Hammam-lifois se suffiront ce samedi 20 septembre lors de la réception de l’ASD de l’utilisation du stade dans son ancienne configuration se limitant aux anciens gradins non couverts dont la capacité d’accueil est de 4200 personnes.
Pire encore, 300 spectateurs seront seulement autorisés à assister à ce match et obligés à le suivre face au soleil en pleine canicule. Un calvaire considéré par les Hammam-Lifois comme une punition imposée par certains responsables pour leur mobilisation afin de sauver leur stade et leur ville.
Cependant, les Hammam-lifois sont unanimes. Ils ne se laisseront plus faire et toutes ces injustices ne feront que les mobiliser pour prendre les choses en main, afin de sauver mordicus leur ville.
K.B.M.