Soldes d’hiver 2010-Tunisie : contrôleurs économiques aux aguets et spéculateurs maîtrisés
Nous entamons la troisième semaine des soldes saisonniers, version hiver 2010, et l'affluence sur le Grand
Tunis commercial est maintenue à un niveau relativement important.
A ce stade, les premiers constats dénotent d’une plus forte implication des professionnels avec une meilleure diversité des produits, l’adhésion de nouvelles branches commerciales et des rabais très alléchants et plus attractifs que ceux des dernières éditions.
Cependant, les mauvaises habitudes ont la peau dure et certaines pratiques peu scrupuleuses persistent.
Les infractions remarquées ont trait à la vente promotionnelle non conforme aux règles, à l’application de rabais sans déclaration préalable de participation aux soldes, au non respect du double étiquetage et des taux minimums conventionnels appliqués aux soldes saisonniers et en fin au non respect des prix de référence.
Partant, deux semaines durant, les équipes du contrôle économique n’ont pas lâché du leste aux commerçants peu scrupuleux. Ainsi, au bout de 1030 visites de contrôle effectuées, quelques 214 infractions ont été relevées au niveau des différentes agglomérations assujetties aux soldes.
Ces infractions, généralement sévèrement sanctionnées d’ailleurs, concernent tous les motifs su-mentionnés.
On enregistre 45 infractions dues à l’application de rabais non déclarés, 20 autres dues au non respect du double étiquetage, 79 infractions pour non respect des taux conventionnels, 9 pour absence de publicité sur les soldes, 10 pour faux rabais, 26 autres pour infractions divers et 25 infractions pour des ventes promotionnelles non-conformes aux règles.
En tout, cela fait 214 spéculateurs démasqués pour autant d’infractions sanctionnées et les agents du contrôle économique ne comptent pas s’arrêter là, avec pour principal objectif de veiller au respect des règles et préserver le consommateur contre ces pratiques frauduleuses. Ceci dit les spéculateurs peuvent très vite être démasqués par un consommateur « averti ». Celui-ci, grâce aux numéros verts mis à sa disposition par l’ODC et par la direction du contrôle économique, peut dénoncer rapidement les agissements spéculatifs afin que les fautifs soient sanctionnés.