Teasing : Orange Tunisie annonce son entrée à travers une pub décalée

Un site événementiel accessible depuis l'URL jereserve.tn, vient d'être lancé. Des bannières réservées sur certains

médias en ligne renvoient vers le site en question qui invite les internautes à saisir leur adresse mail et recevoir par la suite une alerte le jour j, sans pour autant donner d'indication sur la marque se cachant derrière l'opération.

Lorsqu'on présente l'information de la sorte, l'on s'imagine être en face d'une communication teasing qui va nous surprendre et qui va susciter la curiosité du consommateur via la fragmentation du message publicitaire dans le temps.

Seulement, il semblerait que l'annonceur Orange Tunisie n'a pas beaucoup cherché à proposer un teasing classique qui consiste à faire passer un message évasif voire une énigme totalement incompréhensible pour nous faire découvrir après (le 25 Avril 2010) celui qui se cache derrière ce message.

La raison est simple : Tout le monde attend avec impatience l'entrée officielle du 3ème opérateur télécom en Tunisie et aucune campagne de teasing (aussi ingénieuse soit-elle) n'aurait pu nous surprendre.

C'est dans ce contexte qu'une campagne publicitaire, qui ressemble plus à une publicité décalée qu'à un teasing, a été lancée et dans laquelle Orange Tunisie a tout de suite annoncé la couleur en mettant en scène un personnage drôle en bichromie (noir et blanc) qui essaye d'attraper, en vain, une orange pendue au plafond par un fil.

Outre le web, Orange Tunisie a lancé simultanément sa campagne en deux temps sur la presse écrite ainsi qu'à travers une campagne d'affichage urbain où elle présente sur un fond sombre illuminé par une couleur orange un siège sur lequel on peut lire le message suivant: « réservé pour Youssef » ou encore « réservé pour Malek » etc.

Enfin, en misant sur Internet (au dépens d'autres médias), pour une campagne de lancement d'une enseigne aussi prestigieuse qu'Orange, le troisième opérateur montre la voie aux sceptiques qui n'ont pas encore conscience du pouvoir des éditeurs Internet.