Tensions à Kerkennah à cause de la liste des chômeurs recrutés

Tensions à Kerkennah à cause de la liste des chômeurs recrutés
 
 
Quand le gouvernement a accepté, le 23 septembre dernier, toutes les revendications des protestataires de Kerkennah, dont particulièrement la régularisation sur trois ans du statut des membres de l’UDC, l’octroi de 5 millions de dinars au développement local  et la levée immédiate des poursuites judiciaires contre les fauteurs de troubles, tout le monde a cru que l’île allait entrer dans une nouvelle ère d’apaisement et de développement et que Petrofac va reprendre ses activités.
 
Que nenni ! La réalité a été tout autre, puisque non seulement Petrofac n’a pas repris sa production, mais des différends ont eu lieu entre les chômeurs eux-mêmes, particulièrement sur la première liste de ceux qui seront intégrés dans les établissements publics.
 
Hier des sit-ins ont même eu lieu devant la délégation, le bureau local de l’UGTT de Kerkennah, ainsi que le siège de Petrofac dont l’activité est bloquée depuis un mois par d’autres protestataires. 
 
 
Durant ces sit-ins, des chômeurs protestataires ont exprimé leurs mécontentements de se retrouver écartés de la liste des 86 personnes recrutées. Ces protestataires ont mis en doute les critères de recrutement établis par les autorités locales en coordination avec le bureau régional de l’UGTT et les représentants de coordination locale de l'Union des Diplômés Chômeurs de Kerkennah.
 
Ils ont estimé qu’ils méritent d’être prioritaires dans l’embauche et indiqué qu’ils militeront pour se voir intégrés au plus vite dans la fonction publique.
 
Face à cette tension, une réunion est semble-t-il prévue ce mardi en fin de matinée entre le gouverneur et les différentes parties concernées pour essayer de trouver un compromis à une situation qui n’a que trop duré.

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