TF1 ouvre son JT de 20h par le crime abject du Tunisien Hichem

TF1 ouvre son JT de 20h par le crime abject du Tunisien Hichem

La chaîne TV française TF1 a ouvert le JT de 20h00 de ce lundi 2 juin par le crime abject du tunisien Hichem, lâchement perpétré par un français raciste.

Deux jours après la mort d'Ichem à Puget-sur-Argens (Var), des fleurs et des mots de soutien ont été déposés devant le salon de coiffure où il travaillait. Wahbi Hadj Kamel, le directeur du salon et ami de la victime, est encore sous le choc. "C'est comme un frère", lance-t-il dans le reportage ci-dessus, avant que l'interview ne soit interrompue quelques instants par des voisins très émus. "Je suis une humaniste, je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi correct", témoigne une jeune femme en pleurs. "C'était un gars très gentil, il ne méritait pas ça", ajoute un autre riverain. 

Hichem avait 45 ans. Tunisien, il vivait en France depuis 14 ans. Il a été tué ce samedi 31 mai alors qu'il se trouvait chez lui. Le suspect est l'un de ses voisins, Christophe B. Ce Français de 53 ans a tiré à plusieurs reprises en direction des habitations, tuant Ichem et blessant une deuxième personne d'origine turque. Le Parquet national antiterroriste s'est saisi de l'affaire ce lundi et a retenu le caractère raciste du crime. 

Les enquêteurs ont découvert que le suspect avait posté deux vidéos sur ses réseaux sociaux dans lesquelles il invitait à "tuer les Arabes", à "se révolter (...) et tirer contre des personnes étrangères". Il dit même "prêter allégeance aux drapeaux français". Un profil ultra-nationaliste et xénophobe selon les enquêteurs. Selon la cousine d'Ichem, qui préfère témoigner anonymement, Christophe B s'était déjà montré plusieurs fois menaçant. "Le voisin l'insultait souvent dans la cage d'escalier. Il a tagué son scooter aussi de 'sale arabe'. Quand il sentait un peu de nourriture dans le couloir, c'était : 'sale arabe, rentrez chez vous'", raconte-t-elle. Lors de son interpellation près de la scène de crime, les enquêteurs ont retrouvé plusieurs armes dans le véhicule de Christophe B. Des armes qu'il détenait légalement. Il était adepte du tir sportif.

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