Tunis, ville déserte, quadrillée par les forces de l'ordre !

Les mesures prises par le gouvernement (couvre-feu, confinement) pour contrer la propagation du coronavirus commencent à être prises au sérieux. Depuis le déploiement de l'armée dans les rues, les choses semblent bouger.

Pour accéder au centre-ville de la capitale tunisienne, des barrages érigées par les forces de l'ordre sont installés un peu partout. Et les automobilistes et leurs occupants sont sommés de justifier leurs déplacements.

Au centre-ville, envahi par les voitures des forces de l'ordre, c'est une ville totalement morte. On rencontre ça et là quelques rares piétons pressés de regagner leur domicile.

Aux alentours du marché central, ouvert, ce n'est pas la grande ruée. Les clients et quelques passants au pas pressé sont sommés ,par les mégaphones des forces de l'ordre, de ne pas trainer.

Devant quelques commerces, banques et boulangeries, les files d'attente sont plus ou moins visibles mais la distance d'un mètre est rigoureusement respectée.

En somme, les citoyens, désormais conscients de la dangerosité du coronavirus, apprennent à être disciplinés, à part quelques inconscients qui continuent à faire comme si de rien n'était.