Tunisie: adoption du projet de loi des finances pour 2009

La chambre des députés a adopté, mardi, le projet de la loi des finances pour l'année 2009

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Le montant des ressources du budget de l’Etat est estimé à 17 206 millions de dinars contre 16 145 millions de dinars pour l’année 2008, soit une augmentation de 1061 millions de dinars (6,6%).

Ces ressources du budget de l’Etat sont générées par les ressources propres à concurrence de 77% et les ressources d’emprunt à raison de 23%.

Ces estimations ont été établies sur la base d’un ensemble de données : les résultats attendus pour l’année 2008, l’évolution des différents indicateurs économiques, et un taux de croissance prévu de 5%.

Ces estimations ont été fixées sur la base du non recours au marché financier mondial privé et sur des recettes de privatisation estimées à 100 millions de dinars.

Il s’agit, également, de la mobilisation des dons extérieurs provenant de l’Union Européenne (100 Millions de dinars).

Estimées à 13250 MD, les ressources propres se répartissent entre les ressources fiscales (11 263 MD) soit 85% et les ressources non fiscales (1987 MD), soit 15% du montant de ces ressources.

Les ressources d’emprunt sont estimées à 3956 MD dont 3087 MDT d’emprunts intérieurs et 869 MDT d’emprunts extérieurs, et ce, compte tenu des crédits étrangers rétrocédés qui se chiffrent à 100 MD.

Ces ressources ont été fixées sur la base du financement du déficit budgétaire, en prenant en considération les ressources de privatisation et les dons estimés à 1456 MD et le remboursement du principal de la dette publique estimée à 2500 MD pour l’année 2009.

Le projet de loi de finances pour l’année 2009 comprend un ensemble de mesures qui visent à consolider l’économie nationale, à renforcer ses capacités, à endiguer les éventuelles répercussions de la crise internationale et à anticiper les développements futurs en matière de croissance, d’investissement et d’emploi.

Enfin ce nouveau projet de loi de finance accorde une place importante à la promotion de l’investissement, à l’accroissement de la compétitivité des entreprises tunisiennes grâce à la mise en place de différents mécanismes qui lui permettront de poursuivre leur activité (financements, diminution du coûts de production,...).