Tunisie: Cheikh Salah propose la création d’une société pour l’exploration des opportunités

Tunisie: Cheikh Salah propose la création d’une société pour l’exploration des opportunités

Cheikh Salah Abdallah Kamel, président de la Chambre Islamique de l’Industrie et du Commerce et président de la Chambre de Jeddah pour le

Commerce et l’Industrie a proposé la création, avec le concours de l’UTICA (Union Tunisienne de l’Industrie, du commerce et de l’Artisanat), d’une société d’exploration des opportunités d’investissement en Tunisie.

Cheikh Salah, qui intervenait vendredi à une rencontre avec les hommes d’affaires, tenue vendredi au siège de l’UTICA, a évoqué que la Chambre islamique est prête à apporter une contribution de 50% au capital de cette société avec l’ouverture du reste des actions aux hommes d’affaires tunisiens.

L’homme d’affaires saoudien a aussi suggéré, pour accompagner les efforts de lutte contre le chômage en Tunisie, la création d’une société de perfectionnement et de recrutement des compétences humaines tunisiennes.

La finalité de cette initiative est de préparer les cadres tunisiens et de les recruter ensuite dans les pays du Golfe selon les spécialités requises.

Cheikh Salah, en visite depuis le début de cette semaine à Tunis, a également déclaré qu’il va proposer au Gouvernement tunisien la mise en place, en collaboration avec l’UTICA et les autorités gouvernementales, d’une institution tunisienne pour la «Zakat» (aumône annuelle purificatrice et troisième pilier de l’Islam).

Ces propositions s’inscrivent, a-t-il dit, dans le cadre du plan de développement décennal de la Chambre islamique de l’Industrie et du Commerce, pour aider les pays arabes à développer leurs économies et à y accroître les investissements.

Le Groupe «Al Baraka» est disposé à «appuyer les entreprises tunisiennes et à les aider à multiplier leurs investissements», a encore déclaré Cheikh Kamel, faisant état aussi de la disposition de la Chambre du commerce et de l’industrie de Jeddah, à inciter les investisseurs saoudiens à créer de nouveaux projets en Tunisie et à tirer profit, dans ce cadre, des avantages offerts par le nouveau climat d’affaires de post-révolution.