Tunisie - Création d'un front national des associations des sans emplois

Tunisie - Création d'un front national des associations des sans emplois

Un front national des associations des sans emplois a été lancé, mercredi 11 juillet 2012, à Tunis, à l'initiative de l'association nationale des sans emplois.

Le front, qui sera le porte-parole des associations et mènera les discussions avec les administrations publiques, compte quelque 32 associations représentant les chômeurs.

Il a été décidé, au cours de la rencontre qui a réuni un grand nombre de représentants d'associations régionales de sans emplois, de concrétiser l'accord de partenariat conclu entre l'agence nationale de l'emploi et du travail indépendant et l'association nationale tunisienne des sans emplois.

Cet accord s'inscrit dans le cadre du programme d'encouragement à l'emploi qui prévoit dans l'un de ces articles le perfectionnement des compétences des demandeurs d'emplois.

Entré en vigueur le 22 juin 2012 pour une année renouvelable, l'accord vise à placer les nouvelles recrues dans des stages appliqués en milieu professionnel, soit dans le cadre d'un travail rémunéré ou de la création de leurs propres projets.

Mourad Salhi, président de l'association nationale tunisienne des sans emplois, précise que les principaux termes de l'accord stipulent que l'agence nationale de l'emploi et du travail indépendant s'engage à former un groupe d'encadreurs membres de l'association en matière d'accompagnement et de soutien aux demandeurs d'emplois.

"L'agence doit également se charger de former un autre groupe dans le domaine de la création de projets et de petites entreprises", a-t-il ajouté, précisant qu'elle présentera les projets réalisables aux structures de financement en vue d'obtenir un accord de principe.

Le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle Abdelwahab Mâatar a affirmé que le front constituera une plate-forme de coordination entre le ministère et les différentes associations "fin d'éviter que les demandes ne s'éparpillent".

"Le ministère se place comme un syndicat représentant les chômeurs, toutes catégories et toutes régions confondues", a lancé le ministre, soulignant que "l'emploi doit être le principal objectif du développement et non une conséquence logique".

 

Source : TAP