Tunisie: débat sur la « convergence numérique des médias »

« La convergence numérique, c'est le chemin du futur », telle est l'impression générale manifestée par les participants

au débat organisé en marge de la 10 ème édition du festival international d’été de l’internet et du multimédia, tenu du 6 au 8 août 2009 a la Marina Port El Kantaoui à Hammam Sousse, à l’initiative de l’Association tunisienne d’internet et de multimédia (ATIM).

Le concept était Tellement nouveau, du moins pour les personnes nombreuses qui ont suivi ce débat organisé au cours de la soirée du vendredi dernier, il était nécessaire de présenter une définition à la « convergence numérique ».

Selon Dr Thourayya Snoussi, maitre assistante à l’institut de presse et des sciences de l’information (IPSI), il s’agit du phénomène de fusionner plusieurs tâches dans un même support.

Ainsi, l’ordinateur peut à la fois traiter, transformer et communiquer l’information.

Slah Dridi, directeur général de l’information au sein du ministère de la communication et de relations avec le chambre des députés et de la chambre de conseillers qui a fait l’état des lieux de l’application de ce concept en Tunisie, les médias publics pratiquent « très peu » la convergence alors que les médias dits privés sont en plein.

L’orateur a mis en relief les effets positifs d’une telle démarche qui ,a-t-il souligné, est inévitable pour être au diapason de l’évolution fulgurante que connaissent les différentes technologies de la communication.

Nizar Bouguila directeur central technique de Tunisie télécom a présenté les applications pratiques de la « convergence » au niveau de l’opérateur de la téléphonie en Tunisie soulignant que l’intégration des services n’est pas encore appliquée par les opérateurs.

Le président de l'association française de communication et d'information pour le développement durable a énuméré les avantages qui peuvent résulter de la convergence numérique en général dans la mesure où cette convergence peut épargner au citoyen de nombreuses tâches quotidiennes, ce qui est de nature à favoriser davantage le développement durable.

De son côté, Roberto Gaetano, vice-président de « l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) » a largement défendu le travail qu’entreprend l’ICANN pour favoriser la convergence numérique et asseoir une meilleure coopération entre les divers pays et une meilleure exploitation des avantages qu’offre la toile.