Tunisie: Droit de réponse des employés de la BFPME
Faisant suite à la publication sur Espace Manager d'un article sur la Banque de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (BFPME) intitulé
«Tunisie: Bilan hémorragique à la BFPME selon un comité non-officiel», qui avait repris une lettre anonyme émanant d’un comité non-officiel dénommé: « Comité de Protection de la BFPME », un droit de réponse nous est parvenu depuis une adresse électronique officielle de l'un des fonctionnaires de la banque qui indique être l'un de ses signataires.
Ci-après l'intégralité du droit de réponse qui aurait été « signé par 75 employés de la BFPME, sur un effectif total de 107 agents, soit 70 % de l’effectif » :
« À la suite de la publication sur Espace Manager d’un article reprenant une lettre anonyme émanant d’une source inconnue dénommée : « Comité de Protection de la BFPME » ;
et de son envoi par courrier électronique aux départements ministériels, aux entreprises publiques, aux institutions financières nationales et internationales, aux représentations diplomatiques et aux structures d’appui et d’assistance aux PME, sur la réputation ;
et au vu des dommages que pourraient causer sur la réputation de l’institution la communication déformée de données sur l’activité de la banque, la déformation des données communiquées sur la banque ;
Nous soussignés, employés de la BFPME (cadres de direction, d’exécution et agents) rejetons vigoureusement cet acte de nuisance à l’encontre des intérêts de la banque et de son personnel et considérons que tous les propos dudit communiqué sont irrecevables tant sur le fonds que sur la forme ; et ce pour les raisons suivantes :
- les auteurs de ce communiqué n’ont pas eu le courage d’afficher leur identité préférant ne pas assumer la responsabilité de leur acte lui conférant ainsi un caractère lâche et immoral.
- des adresses électroniques, subtilisées de la base de contact des partenaires de la BFPME contenant les contacts de tous les vis-à-vis de la banque, auraient été utilisées pour l’envoi de la lettre anonyme ; cela pourrait constituer une violation du secret professionnel, au cas où un ou plusieurs cadres de la banque seraient impliqués dans cet acte.
- la déformation des réalités et leurs utilisations pour nuire à l’image de marque de la banque, auprès de son Conseil d’Administration, auprès de l’Autorité de tutelle, auprès des instances financières nationales et internationales et auprès des missions diplomatiques, constitue en soit, non seulement un crime contre la banque, mais aussi contre l’ensemble des institutions publiques entretenant des relations avec la BFPME, nuisant gravement aux intérêts de l’économie nationale en cette période délicate par laquelle passe notre pays.
- les propos diffamatoires, les doutes émis sur les réalisations de la banque -obtenues grâce aux efforts et aux sacrifices de ses cadres et agents tant au niveau du siège qu’au niveau des bureaux régionaux-, l’acharnement dans l’atteinte à la dignité du personnel et la mise en doute de leur compétence et de leur crédibilité.
- la tentative d’alimenter les discordes et les conflits entre les cadres de la banque, par des personnes complexées qui cherchent obstinément à faire prévaloir la petitesse de leurs intérêts personnels et de ceux des parties qui se cachent derrière eux, sur les intérêts de la banque, de ses partenaires et de ses clients.
Sur la base de tous les éléments énumérés précédemment et en vue de se défendre contre cette campagne calomnieuse orchestrée contre les intérêts de la banque, nous appelons la Direction Générale de la BFPME à prendre toutes ses responsabilités en :
1- Ordonnant l’ouverture d’une enquête visant à identifier les personnes, et les parties qui se cachent derrière, qui ont rédigé et diffusé cette lettre anonyme et de prendre toutes les dispositions légales à l’encontre des coupables pour les condamner des actes délictueux à l’encontre de la réputation de la banque et de la dignité de ses employés.
2- Prenant les dispositions nécessaires pour rassurer les partenaires de la BFPME, ses différents vis-à-vis, ses clients et l’opinion publique ; et les informer de l’engagement du personnel de la banque à renforcer les acquis et à redoubler d’effort en vue de promouvoir les PME et d’impulser la politique nationale en matière de création d’emplois et de promotion du développement régional. »