Tunisie-Elections 2009 : Samir Laabidi s’adresse aux jeunes

Le ministre du sport, de la jeunesse et de l'éducation physique, M. Samir Laâbidi, a fait savoir que le président de

la République a veillé, dès l'aube du changement, à promouvoir l'adhésion des jeunes à son projet de réforme, partant de la ferme conviction de l'importance de leur rôle agissant dans l'édification de la Tunisie d'aujourd'hui et de demain.

L’intervention du ministre qui a porté sur trois axes a tout d’abord concerné la question de la cause nationale et de la participation des jeunes à la vie sociale et politique.

Il a pour ce faire indiqué que  la Tunisie a adopté une démarche basée sur l’incitation de cette frange sociale  à une participation effective à l’édification d’une société moderne, tolérante  et développée. Cette  vision dénote de l’importance du rôle avant-gardiste dévolu aux jeunes dans la préservation et la consolidation des acquis de la nation et son association totale à l’effort de réflexion, de conception et de définition des grandes lignes et orientations engageant l’avenir de la Tunisie.

L’incitation  des jeunes à la prise de décision et leur responsabilisation, explique-t-il, s’inscrivent, incontestablement, dans le cadre d’un processus de réforme globale, basé sur la valorisation des potentialités créatrices de cette catégorie. Grâce à cette participation, les jeunes ont la possibilité  d’exprimer leur opinion, leurs choix, de prendre des décisions, d’agir et de voter, autant d’actes qui les impliquent dans l’édification de l’avenir du pays. Cet engagement orienté par une stratégie pertinente, ne peut qu’assurer l’émergence d’une jeunesse responsable, et apte à contribuer à l’impulsion de l’essor du pays.

Et d’affirmer qu’étant régulièrement associée aux causes de la vie nationale, la Jeunesse Tunisienne et en particulier la jeunesse constitutionnelle a occupé les devants de la scène politique en participant aux différentes manifestations et en s’engageant pour relever les défis notamment ceux qui sont étroitement liés aux différentes aspirations et préoccupations de la collectivité nationale tunisienne et les jeunes tunisiens en particulier.

Ainsi, par maintes reprises, au cours des dernières années, les jeunes constitutionnels ont œuvré pour démontrer leur maturité politique, leur sens de patriotisme et pour mériter la confiance que Ben Ali a toujours placée en eux.
Le ministre a, par ailleurs, souligné l'intérêt accordé aux jeunes dans les différents domaines, passant en revue les multiples mesures annoncées en leur faveur par le Président Ben Ali à l'occasion du 20ème anniversaire du Changement.
Il s'agit notamment de la décision d'abaisser de vingt ans à dix-huit ans l'âge légal du vote, la proclamation de l'année 2008, "année du dialogue global avec les jeunes, l'organisation d'une consultation nationale sur l'emploi et l'élaboration d'une stratégie nationale pour la jeunesse.

Ces mesures visent à développer les structures et les institutions d'encadrement des jeunes et à leur permettre d'être au diapason des mutations mondiales.
Elles visent également dynamiser la participation des jeunes à la vie publique et à favoriser leur contribution active à la consécration et à la diffusion de la culture et des principes de la démocratie et du pluralisme.

Des formes de participations nouvelles
Aussi, devait-il noter, que les jeunes étant considérés comme des partenaires responsables, participant à l’élaboration des orientations et l’édification de la société de demain, d’autres modes de communication avec cette frange de la population ont été développés. Dans ce cadre, des consultations ont été organisées respectivement en 1996, 2000 et 2005 avant la préparation des IXème, Xème et XIème plan  afin d’être à l’écoute de leurs préoccupations, de leurs aspirations et de s’en inspirer lors de l’élaboration des orientations de ces plans.

Elles sont venues conforter la démarche démocratique qui illustre la ferme conviction de l’Etat de doter  les jeunes  de moyens d’expression et de participation efficaces,  les impliquant davantage dans leur devenir.
Ces consultations ont  permis aux jeunes de participer librement et en toute responsabilité sur les questions de l’heure, notamment sur les plans et programmes de développement. En outre, elles leur ont offert l’opportunité d’exprimer leurs opinions, d’autant plus que les jeunes  sont à la base de tout effort devant permettre à la Tunisie d’accomplir le saut qualitatif escompté dans tous les domaines.

Outre les consultations et le dialogue franc et direct avec les jeunes engagé tout au long de l’année 2008, baptisée « année du dialogue avec les jeunes » et ayant abouti à la définition d’un pacte national de la jeunesse, adopté et signé par près de 1300000 jeunes, de nouveaux moyens de participation et d’expression sont apparus.

Il s’agit, explique le ministre, des moyens engendrés par la révolution technologique et l’effort soutenu consenti par la Tunisie du changement en matière de promotion des technologies de l’information et de la communication et de la technologie tout court. Et de citer les différentes mesures et programmes présidentielles en faveur de la diffusion de la culture numérique auprès des différentes franges et catégories sociales, avec à chaque fois, des objectifs ambitieux et défis tout autant.  

Dans le même sillage, M. Samir Laâbidi, a fait mention de l’apparition de nouveaux canaux de communication, de participation et d’appartenance, à savoir, les réseaux sociaux en indiquant que le web a changé et a évolué vers plus de social, de communauté, de réseau...
Evoquant le web 2.0, le ministre a noté que le terme « participatif » signifie prendre part activement. Cela signifie effectivement que la seule consultation ne peut pas faire partie de la participation et c'est là l'une des principales différences entre le web 1.0 et le web 2.0. Toutefois, il ne faut pas non plus résumer la participation au seul fait de participer directement à la création de contenu. La participation passe également par le vote et par le relais de l'information. « On parle donc de Web Social », a souligné M. Laâbidi. 

 

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