Tunisie: Habib Guiza élu à la tête de la CGTT

 Tunisie: Habib Guiza élu à la tête de la CGTT

Le congrès national de la CGTT a conclu le 4 décembre 2011 ses travaux qui se sont déroulés sous la présidence de M. Mohamed Chaar, les 3 et 4

décembre 2011 à Nabeul avec l’élection de M. Habib Guiza au poste de secrétaire général de la confédération syndicale.

Une liste de quarante et un (41) membres  ont été élus en tant que bureau directeur. Cent vingt neuf (129) électeurs ont participé à l’opération électorale. Cent dix-huit (118) ont voté pour cette liste, quatre (4) ont voté contre, et sept (7) bulletins ont été considérés comme nuls.  Ce même bureau directeur a ensuite élu, pour un mandat de quatre ans, un bureau confédéral composé de onze (11) membres (un secrétaire général et dix (10) autres membres). Le bureau confédéral se compose désormais, en plus du secrétaire général, des membres suivants : Nacer Redissi , Faiçal Trabesli, Sabiha Ben Ammar, Belgacem Aouina, Fawzi Zoghlami, Nouredine Messaoud, Othman Aloui, Ridha Ibrahim, Ayman Alouini et Yousra Smida. Deux comités ont été aussi élus, à savoir un comité d’organisation et un comité financier. Le comité d’organisation se compose de : Fathi Nedari, Marwa Gtoufi, Hatem Cherif, Mohamed Ali Guiza et Adel Doggi. Le comité financier comprendra les membres suivant : Samir Tazaghdanti, Yacine Ayari, Sabeh Taktak, Zouhair Chakraoui et Soumaya Ayadi.

M. Habib Guiza a exprimé sa grande satisfaction pour le succès du congrès national, qu’il a considéré comme « le plus grand défi que devait relever l’organisation pour confirmer la légitimité de l’organisation syndicale ».

M. Mohamed Chaar, a indiqué que ce congrès est synonyme à un acte de renaissance de la CGTT créée initialement le 3 décembre 1924 par le grand militant Mohamed Ali Hammi. « Ce congrès représente la réalisation du rêve du grand militant Mohamed Ali Hammi, mort sans avoir jamais pu organiser un congrès national à cause des difficultés imposées par le colonialisme de l’époque » a expliqué M. Chaar.

A travers son congrès national, la CGTT a pu aussi concrétiser la fondation de sa structure. Le choix s’est porté sur le système confédéral, « seul système capable d’assurer un mode de gestion démocratique et efficace, pouvant garantir une indépendance pour les fédérations, et rejetant un pouvoir extrêmement centralisé » a soutenu M. Guiza. « La transparence et l’alternance aux postes de direction seront des principes de base de la forme de gouvernance choisie par la CGTT »  a déclaré M. Guiza précisant que le système confédéral permet de s’intéresser aux particularités de chaque secteur d’activité professionnelle ce qui permettra de « trouver les solutions aux problèmes spécifiques de chaque secteur ».  

Les congressistes ont insisté sur leur volonté de s’inscrire définitivement dans ce nouveau mode de gestion syndicale moderniste permettant un maillage de fédérations sectorielles. Chaque fédération sera donc capable de s’occuper de ses propres questions stratégiques, ce qui permettra de se positionner en tant que partenaire pour tous les acteurs de son secteur et de pouvoir contribuer à son développement. « Ceci sera possible par l’amélioration de la productivité de chaque secteur et la présentation de projets pour son avenir en y intégrant les questions relatives l’emploi, à la parité hommes-femmes et à l’inclusion des jeunes » a conclu M. Habib Guiza.  

source: communiqué