Tunisie: «la charte de la solidarité numérique humaine» de de Mme Leila Ben Ali signée
En adhésion à l'appel lancé par Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat et présidente de l'OFA, en août 2009, à Hanoï (Vitenam), concernant
la nécessité d'introduire une charte de la solidarité numérique humaine, une panoplie d'instances nationales, arabes et internationales ont procédé à la signature de ladite charte, mercredi 10 novembre 2010, à l'occasion de la 5ème édition du «ICT4 all forum Tunis+5» à Hammamet.
En effet, la charte a été signée par l'Organisation de la femme arabe (OFA), la Fédération internationale pour le traitement de l'information (IFIB), l'ASBU, l'ALECSO, l'Organisation arabe des technologies de l'information et de la communication, l'ISESCO, l'Organisation de la famille arabe et DAISY Consortium.
S'inscrivant dans le cadre d'une série d'initiatives de Mme Leila Ben Ali, la charte de la solidarité numérique humaine vise à instaurer une société mondiale de l'information «qui offre des opportunités équitables à tous, pour accéder aux réseaux numériques de communication et d'information, en même temps qu'un domaine propice à l'élévation de l'Homme, dans l'attachement au respect des valeurs de justice, d'équité et d'égalité des chances pour les deux sexes, de solidarité et de tolérance entre les êtres humains et de dialogue permanent entre les cultures».
C'est ce qu'a déclaré Mme Ben Ali, lors de la 4ème session du Forum mondial sur les technologies de l'information, au Vietnam en août 2009.
Dans le même contexte, Mme Leila Ben Ali a précisé que «L'insuffisance notable dont souffrent de nombreux pays, dans la production de contenus numériques, avec tout ce qui en découle comme violation de leurs spécificités culturelles et civilisationnelles, et influences négatives sur la formation et l'éducation des jeunes générations, constitue, elle aussi, l'un des principaux défis que nous nous devons d'affronter, d'autant que le secteur des technologies de la communication et de l'information est devenu, de nos jours, un critère essentiel pour mesurer le degré de développement des économies mondiales, leur compétitivité, ainsi que leur capacité de consolider les fondements d'une culture ouverte et d'une société équilibrée et évoluée».
Bref, la charte de la solidarité numérique humaine cible un ensemble d'objectifs consistant, essentiellement, à instaurer un espace de coopération arabe et internationale, en vue de lutter contre le fossé numérique entre le Nord et le Sud, garantir un plus grand équilibre pour bénéficier des fruits de l'avancée technologique à travers une exploitation plus équitable des technologies de la communication, basée sur la solidarité entre toutes les parties concernées.
La charte se distingue, aussi, par sa prise en considération d'une série de propositions avancées par les
organisations adhérentes, dans le dessein de lui attribuer un critère pratique et une vision dynamique. Les initiatives ont été axées, notamment, sur l'organisation d'un congrès mondial des technologies de l'information et de la communication, la mise en place d'un système d'échange multimédia et des services, et la concrétisation des principes de l'accès numérique pour les personnes à besoins spécifiques.
A l'occasion de la signature de la Charte, un appel a été lancé aux gouvernements, aux composantes de la société civile et au secteur privé pour adhérer à cette charte.
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