Tunisie: Le blasphème serait-il devenu une forme de "liberté d'expression" ?
En ce mois bénit de Ramadan où tous les Tunisiens pratiquent avec ferveur ce quatrième pilier de l'Islam, où le pardon, le partage et la dévotion sont au summum, certains trouvent le moyen de s'adonner à leur sport favori, à savoir semer le trouble mais surtout la Fitna entre les Tunisiens.
Depuis quelque temps, deux vidéos font le tour des réseaux sociaux où l'on voit deux jeunes filles tunisiennes, à visage carrément découvert, dire des ignominies sur l'Islam, déverser leur bile sur le Prophète Mohamed qu'elles assimilent à un Daechien, tout en racontant pourquoi elles ont quitté cette religion.
A quoi jouent vraiment ces filles? Pourquoi cherchent-elles à blesser gratuitement les fidèles Tunisiens ? Pourquoi s’attaquent-elles aux croyances de la majorité ? Pourquoi cette incitation à la haine? Autant de questions que l'on est en droit de se poser !
Avec des arguments inconsistants, complètement tirés par les cheveux, sur fond d'une évidente méconnaissance des principes les plus sacrés de l'Islam, nul besoin de creuser pour se faire une idée du niveau de mentalité de ce genre d'hurluberlus manipulés et malléables à souhait !
Que l'on ne soit pas croyante ou que l'on quitte l'Islam c'est une affaire strictement personnelle, mais de là à jouer à la provocation d’une façon aussi irresponsable que dangereuse en se permettant de piétiner la foi de la majorité, en insultant leurs croyances, il y a quand même une ligne rouge que l'on se doit de ne pas dépasser.
D'ailleurs, cette ligne rouge, il y a longtemps qu'on l'a dépassée déjà dans notre pays sans que les autorités ne lèvent le petit doigt pour que cesse cette immunité inexplicable. Un pays où la notion de liberté d'expression est la plus mal utilisée, sinon la plus mal comprise.
Sinon comment expliquer que dans un pays musulman, l'on se permette, chaque fois que l'occasion se présente, de tirer à boulets rouges sur le Coran, sur le Prophète, sur l'Islam...sans le moindre souci. Juste quelques indignations éphémères sans grands effets !
Le paradoxe chez ce type de Tunisiens soi-disant "modernes", c'est qu'ils sont prêts à brader leurs repères et références culturels (et cultuels) pour sembler plus "modernes" aux yeux du monde occidental. Cet Occident qui ne manque pourtant jamais l'occasion pour nous infantiliser et nous renvoyer à notre statut d'"indigènes".
C'est à croire que dans ce pays, c'est devenu un rituel de blasphémer et porter atteinte, de la plus cynique des manières, à la croyance de millions de fidèles, sans que cela pose problème.
Il y a seulement quelques mois, un avocat tunisien avait fait une sortie nauséabonde sur les réseaux sociaux. Se présentant comme le défenseur des droits des homosexuels, ce monsieur n'avait pas hésité à déverser toute sa haine sur le Prophète Mohamed (Paix et Salut sur lui) le qualifiant de tous les noms d'oiseaux, des noms d'oiseaux que l'éthique nous défend de répéter ici, tellement les accusations étaient insolentes.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, de telles insultes proférées contre le Prophète de l'Islam auraient suscité des réactions même dans les pays à tradition catholique ou judéo-chrétienne. Mais en Tunisie, le phénomène est devenu si normal que cela n'émeut plus ou très peu.
Dans un pays de culture arabo-islamique, au pays de l'université "Zitouna" et de la mosquée "Oqba" de Kairouan, un pays dont l'arabo-islamité est pourtant inscrite dans le préambule de la Constitution, les blasphèmes et les commentaires caustiques sur l'Islam, le Coran et le Prophète ne choquent plus ! C'est tout simplement sidérant !
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