Tunisie: le chef de l'Etat se penche sur le secteur de la culture
Le président de la République, Kais Saied, a reçu, ce mardi 5 novembre 2024 au Palais de Carthage, la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, d'après un communiqué publié ce soir, sur la page officielle Facebook de la présidence.
Le chef de l'Etat a souligné l'extrême importance de la culture, qui est, selon lui, l'un des "secteurs de souveraineté".
"Sans culture nationale qui s'inscrit dans le cadre de la bataille de libération nationale, des objectifs tels que la lutte contre l'aliénation intellectuelle et tous les types d'extrémisme qui obstruent la libre pensée, ne peuvent être atteints", a-t-il affirmé.
Le Président de la République a, également, souligné la nécessité de procéder à de nombreuses réformes au niveau des festivals internationaux tunisiens, tels que le Festival de Carthage, le Festival de Hammamet, les journées cinématographiques et théâtrales de Carthage, entre autres, pour que les vrais objectifs pour lesquels les manifestations culturelles ont été créées soient réalisés.
"La scène de l'amphithéâtre de Carthage était, autrefois, considérée comme le couronnement d'une carrière pour un artiste, et les journées cinématographiques de Carthage étaient consacrées à la projection de films engagés en faveur des causes justes et de la liberté. Il est temps que ces festivals retrouvent leur éclat et rayonnement aux niveaux national et international", indique le communiqué, ajoutant que la Tunisie doit être une source de créativité et de rayonnement et une destination pour l'art et les âmes créatives, d'après Saied.
Le Président de la République a rappelé, en ce sens, le rôle joué par les établissements d'enseignement pour la motivation des jeunes à apprendre les différents arts et à être créatifs, appelant à intensifier la coordination entre les différentes parties concernées afin que les maisons de culture et les clubs retrouvent leur rôle central dans l'enracinement de l'identité nationale des étudiants et l'inculcation d'une pensée libre.
Et de souligner la nécessité de déployer des efforts au niveaux des institutions de l'Etat pour préserver notre patrimoine riche en histoire, précisant que l'histoire de la Tunisie ne s'arrête pas à Carthage, mais remonte à environ 7 000 ans avec l'émergence de la civilisation capsienne. Il a, en outre regretté que de nombreux monuments aient été négligés, indiquant que des travaux doivent être lancés pour les restaurer, d'après la même source.
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