Tunisie: Le déficit énergétique a atteint environ 50% en fin 2018

Tunisie: Le déficit énergétique a atteint environ 50% en fin 2018

 

Le déficit énergétique a atteint environ 50%, à la fin de 2018, a indiqué ce mardi, le directeur général de l'électricité et des énergies renouvelables, au ministère de l'industrie et des PME.

Belhassen Chiboub a estimé, lors d'une rencontre tenue à Tunis, sur "les énergies renouvelables, vecteur de développement de l'économie nationale" que la réalisation de la transition énergétique en Tunisie, n'est plus un choix mais une nécessité. La réalisation de cet objectif impose une nouvelle dynamique à travers le développement des systèmes institutionnels, juridiques et financiers et leur modernisation.

Et de rappeler que plusieurs lois et textes réglementaires relatifs à la production de l'électricité à partir des énergies renouvelables ont été adoptés outre le renforcement des mécanismes d'incitation à travers la création d'un fonds de transition énergétique et de l'instance tunisienne de l'investissement.

Le responsable a précisé que ces mesures et mécanismes devraient inciter le secteur privé à investir dans des projets de production de l'électricité à partir des énergies renouvelables, consolider la capacité d'embauche et impulser le développement.

A rappeler que les énergies renouvelables en Tunisie ne représentent que 3% de la production de l'énergie actuellement, malgré les possibilités importantes de développement de ces énergies. L'objectif est d'atteindre 30% à l'horizon de 2030.

Chiboub a souligné l'importance d'élaborer une nouvelle politique énergétique répondant aux exigences et aux défis actuels à travers la mise en place d'un nouveau modèle d'énergie basé sur la diversification des ressources, des systèmes de production et de consommation, d'accès à l'énergie et de maîtrise de la consommation d'énergie.

Le président de la chambre de commerce et d'industrie de Tunis, Mounir mouakhar, a appelé, à cette occasion, à la nécessité d'exploiter les énergies renouvelables puisque leurs coûts sont beaucoup moins chers que celui des énergies conventionnelles, afin de pallier à l'actuel déficit énergétique. (Tap)

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