Tunisie: le Journal de 20 heures de Tunisie 7 semble se réveiller
"Al Akhbar" ou Le journal de 20 heures de notre chaîne nationale, a presque toujours été terne et sans saveur.
Ces présentateurs ou plutôt ces technocrates de l'info qui présentent une information lisse sont victimes du formatage de l'information et du politiquement correct.
Interchangeables à volonté les présentateurs du JT se limitent à lire le prompteur pour illustrer les reportages. Des reportages, qui ne sont autres qu'une succession d'images où on écoute la voix d'un journaliste résumant l'entretien qui a eu lieu.
Avons-nous jamais vu des journalistes essayé de parler aux ministres à l'issu d'un conseil ministériel ? Et bien non ! Avons-nous eu le privilège d'écouter ce qui se dit au cours des visites de terrain qu'assure le président de la République et où il est entouré par certains membres de son gouvernement ? Très rarement pour ne pas dire jamais !
Mais voilà, trois jours à peine après la décision du Président Zine El Abidine Ben Ali d'organiser des rencontres périodiques réunissant les ministres et les différentes instances compétentes, dans des débats francs et ouverts qui seront diffusés par Tunisie 7, a eu des répercussions favorables au journal de 20 heures de la même chaîne.
En effet, le JT de Tunisie 7 a pour la première fois (depuis longtemps) permis à son audience de "vivre" le passage du chef de l'Etat à Bir El Kassaa où il a inauguré une nouvelle unité de valorisation énergétique des déchets organiques.
Accompagné de son ministre de l'environnement, Tunisie 7 nous a donné l'occasion de voir à l'oeuvre le chef de l'Etat et M. Nedhir Hamada. Des échanges sur le fond qui ont parfois dépassé la cadre de cette unité. En effet, le président de la République n'a pas manqué de faire des propositions concrètes et utiles à M. Hamada en faveur d'une meilleure protection de l'environnement.
Bref, quasiment un conseil des ministres sur terrain dont on n'avait pas l'habitude de voir. Une conversation qui nous rassure sur l'engagement de notre gouvernement et qui rappelle que les inaugurations, les visites sur terrain et autres réunions n'ont jamais été une partie de plaisir.