Tunisie: le métier de conseiller à l'export sous la loupe du ministère du commerce

Bien que le nombre des bureaux de conseil à l'export augmente de jour en jour et s'élève actuellement à 180

bureaux, cette activité peine à se développer.

C'est dans ce cadre qu'une réunion de suivi avec les conseillers à l'export s'est tenue, mercredi, à Tunis, sous la présidence de M. Ridha Ben Mosbah, ministre du Commerce et de l'Artisanat.

La réunion a permis de prendre connaissance des préoccupations du conseiller à l'export et d'identifier les solutions à même de promouvoir ce métier, de manière à permettre à cette profession de jouer pleinement son rôle dans le développement des entreprises exportatrices.

L'accent a été mis sur le cadre réglementaire régissant ce métier, les similitudes entre l'activité du conseiller à l'export et celle des sociétés de commerce international ainsi que les mécanismes mis en place par le Fonds d'accès au marchés extérieurs (FAMEX).

Rappelons que le métier de conseiller à l'export, créé en 1998 et effectivement entré en vigueur en 2003, consiste en la collecte et l'analyse des informations relatives aux marchés extérieurs, l'évaluation du positionnement des entreprises tunisiennes et de leurs produits par rapport à ses concurrents intérieurs et extérieurs et l'élaboration de stratégies appropriées à l'entreprise dans le domaine de l'exportation.

Le conseiller à l'export est également chargé d'assister les entreprises exportatrices en matière d'adaptation des produits aux exigences internationales et d'identifier des possibilités de partenariat et de financement profitables à l'entreprise.

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