Tunisie: Samir El Wafi n'est pas reconnu comme journaliste
L’Association tunisienne des directeurs de journaux, le syndicat des journalistes tunisiens, l’Instance nationale de réforme de l’information et
de la communication et le syndicat de la culture et de la presse au sein de l’UGTT, ont constitué depuis quelques jours un collectif afin de défendre les libertés d’expression et de création et d’inscrire cela dans la nouvelle Constitution.
Ce collectif a programmé de rencontrer les principaux partis politiques vainqueurs aux élections de l’Assemblée constituante pour les convaincre d’inscrire la liberté d’expression et de création dans la nouvelle Constitution.
Le collectif a rencontré dans ce cadre le leader du PDP Ahmed Néjib Chebbi et lui a demandé d’œuvrer pour cet objectif.
Après avoir exprimé son accord total avec ce qui a été proposé par les représentants des médias et promis l’inscription de la liberté d’expression et de création dans la prochaine Constitution, M. Chebbi a demandé d’assainir le secteur du journalisme des intrus qui nuisent à son image et bloquent son développement.
Il a pris en exemple le cas de l’animateur d’Hannibal TV Samir El Wafi qui lui a fait dans son émission « Essaraha Raha », un procès d’intention qui n’a aucun lien avec le professionnalisme.
Basant certaines de ses accusations sur des séquences diffusées sur facebook qui n’aucun lien avec la réalité, puisqu’ils sont l’œuvre d’un montage malintentionné, Chebbi a estimé que El Wafi a essayé par tous les moyens d’orienter le débat.
Le leader du PDP a exprimé ses regrets que le niveau de certains journalistes peut tomber aussi bas.
Intervenant pour mettre les choses au point, le représentant du syndicat des journalistes Mongy Khadhraoui a indiqué que son instance ne reconnait pas Samir El Wafi, comme journaliste et que ce dernier n’a pas le niveau requis pour aspirer à le devenir un jour.
Tout en rappelant, que l’un des objectifs primordiaux du Syndicat des journalistes tunisiens, est justement d’assainir le secteur de ce genre d’intrus, il a demandé aux politiques et à tous les interviewés d’aider dans ce sens, en exigeant au moins de voir la carte de journaliste professionnel à ceux qui les sollicitent pour des rencontres !!!
Il était vraiment temps pour le SJT d’intervenir car les intrus ont déjà trop nuit à ce noble métier.