Tunisie : Un crédit de la BAD pour promouvoir l’agroforesterie et restaurer les paysages dégradés

Tunisie : Un crédit de la BAD pour promouvoir l’agroforesterie et restaurer les paysages dégradés

Le crédit, conclu le 13 juin 2024, entre la Tunisie et la Banque Africaine de Développement (BAD) pour financer le projet de promotion de l’agroforesterie et de restauration des paysages forestiers dégradés de la Tunisie (PARFD) répond aux exigences du développement durable, d’adaptation aux changements climatiques et de protection des ressources naturelles, a indiqué le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh.

Dans sa réponse aux questions des députés lors d’une plénière organisé, vendredi, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et consacrée à l’examen du projet de loi en question, Abdelhafidh a souligné que ce crédit qui complète les projets et les programmes de développement est axé sur les systèmes économiques spécifiques via la maîtrise et la valorisation des ressources forestières pour créer une dynamique économique et des postes d’emploi.

Il a, dans ce cadre, rappelé que la révision du code des forets actuellement en cours d’élaboration, en coordination avec les différents parties, vise à développer l’exploitation des produits forestiers et intégrer l’espace forestier dans le développement régional, outre le renforcement des sanctions.

Au sujet de la non inclusion du gouvernorat de Kasserine dans le projet, le ministre a mis l’accent sur le démarrage de réalisation d’un projet de développement agricole intégré du Sud de Kasserine. Ce projet porte entre autres sur l’aménagement d’une partie du domaine forestier, ainsi que l’infrastructure et les pistes, outre l’élaboration d’une étude d’un projet visant la réhabilitation des systèmes forestiers endommagés et dégradés, et ce, en coordination avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a-t-il expliqué. Et de rappeler que la région a bénéficié de tous les programmes spécifiques dont ceux de développement régional et de développement intégré moyennant un coût de 100 millions de dinars.

Au sujet de la régression du montant alloué au programme régional de développement, le ministre a rappelé que cette enveloppe est passé de 50 millions de dinars, en 2011, à 300 millions/an de dinars depuis 2011 à ce jour. Cependant, il a souligné que ce montant peut parfois baisser à cause à la conjoncture économique et les équilibres des finances publiques.

 

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