Un plan logistique pour la Tunisie

Il reste aujourd’hui encore beaucoup à faire pour renforcer davantage la compétitivité des entreprises, réduire les coûts

, jugés élevés par les opérateurs économiques, améliorer la qualité des prestations, mieux organiser les professions maritimes….Et, la Tunisie ne compte pas s’arrête en si bon chemin. A ce titre, le ministre a annoncé qu’un Plan Logistique pour la Tunisie a été identifiée. Un plan qui comprend neuf mesures stratégiques, 111 actions et 20 projets opérationnels regroupés autour de cinq axes principaux.

Il s’agit du renforcement de l’attractivité logistique de la Tunisie, le développement des compétences logistiques, l’organisation des métiers de la logistique, l’adaptation des infrastructures aux besoins identifiés, et la création d’une structure de coordination logistique.

« Des actions d’aides aux PME opérant dans le domaine du transport dont les activités annexes et connexes, sont également prévues dans le cadre du programme de mise à niveau », a précisé M. Zouari.

Un Plan
En dépit de toutes ses réformes, certaines lacunes dans la logistique persistent encore. Les chefs d’entreprises les ont explicités et présentés au ministre du transport.

Des problématiques que les opérateurs rencontrent au quotidien. Il s’agit notamment, des retards des navires, de l’encombrement des scanners, les autorisations de transport qu’on attend trop longtemps, au manque de moyens de débarquement et l’action de l’administration des douanes…

Les opérateurs se sont également demander, si suite aux contrats conclus avec Airbus, pour l’acquisition de nouveaux appareils, par Tunisair, celle-ci comptait desservir des destinations lointaines.

Les opérateurs se sont aussi interrogés quant aux solutions éventuelles aux problématiques du fret aérien, dont la capacité est limitée, ainsi que sur le renouvellement de la flotte maritime et sur l’ouverture du ciel…

Le Ministre a apporté des éléments de réponses claires et sans équivoques à toutes les interrogations et sans aucune exception.

En tous les cas, il semblerait que l’on ait tout prévu du côté de l’administration de tutelle, pour remédier à toutes les lacunes et optimiser les performances de la logistique nationale.

S’agissant du fret aérien, le ministre a reconnu la limite de la capacité et des moyens du service.

Cependant, il a annoncé qu’une étude est en cours de réalisation pour le lancement soit d’une compagnie de fret soit l’acquisition d’un cargo.

Quant à l’ouverture du ciel, il a précisé qu’elle ne saurait plus tardée, elle est même imminente, notamment pour les compagnies nationales, qui très prochainement pourraient effectuer leurs vols réguliers et charters, à partir de tous les aéroports du pays.

En ce qui concerne de l’ouverture du ciel à l’international, elle serait opérationnelle, peu après.

« Une décision qui est nécessaire, voire impérative pour le tourisme tunisien. Actuellement, nous sommes en négociations avec l’Union Européenne en ce qui concerne les services et particulièrement le transport aérien », a indiqué le ministre. Et, à M. Zouari d’ajouter, Tunisair prévoit de desservir les destinations lointaines dont les USA, la Chine et le Canada. Il s’agit là, d’une préoccupation majeure.

A ce titre, l’acquisition provisoire pour trois ans, par la compagnie aérienne nationale d’un A330, s’inscrit dans ce contexte. Plus encore, nous sommes à la recherche d’avion en location pour assurer cette mission, et nous sommes en négociation avec un partenaire canadien afin de relier la Tunisie au Canada, par des vols directs.

D’un autre côté, un projet de loi est en cours d’examen portant sur l’organisation des professions maritimes, en vue d’obliger les entreprises à engager des personnes qualifiées.

Et, dans le même ordre d’idée, un Institut des Métiers de la Mer serait bientôt réalisé, dans le cadre du partenariat avec la France.

CH.KH