Un Tunisien de 53 ans meurt d’une crise cardiaque suite à son renvoi de l’ALECSO

Iskander Dammak 53 ans est décédé mercredi dernier d’une crise cardiaque après avoir été renvoyé d’une « façon humiliante » de l’ALECSO, l’organisation arabe de l’éducation, de la culture et des sciences dont le siège se trouve à Tunis.

C’est l’ancien ministre des domaines de l’Etat, Hatem Euchi qui donne la nouvelle sur sa page facebook en ajoutant que Iskander Dammak fils de l’ancien rédacteur en chef du journal Assabah Abdeljelil Dammak faisait partie d’un groupe de 17 Tunisiens révoqués par le directeur général le Koweitien Saoud Hilal Harbi, tout de suite après son élection à ce poste.

« Prétendre que la révocation est motivée par le fait que certains pays ne paient pas leurs quotes-parts ne peut se justifier du fait que la Tunisie pour sa part paie rubis sur ongle sa contribution », selon l’ancien ministre qui estime qu’il n’est pas logique que cette organisation « récompense » la Tunisie qui abrite son siège par le renvoi de ses ressortissants.

L’ancien responsable dénonce aussi les déclarations de presse du directeur général Saoud Hilal Harbi justifiant le renvoi de 17 Tunisiens les considérant comme une action «d’anticipation » sur les implications possibles de la mort d’Iskander Dammak.

Dans des déclarations à la TAP, le directeur général de l’ALECO indique que le renvoi des Tunisiens n’était pas dirigé contre la Tunisie et qu’il a été imposé par des facteurs objectifs, qualifiant la question d’un «problème erroné ». Saoud Hilal Harbi a été élu à son poste en septembre dernier pour succéder à son compatriote Abdallah Muharab décédé en mai dernier.

Une Tunisienne avait brigué le poste lors de l’assemblée générale élective tenue au Koweït, rappelle-t-on.