Une étudiante tunisienne raconte sa mauvaise expérience avec Transavia

Une étudiante tunisienne raconte sa mauvaise expérience avec Transavia

Dans une vidéo postée sur sa page facebook, l’étudiante tunisienne à l’Université de Sorbonne - Paris, Mayra Nasraui, raconte sa mauvaise expérience avec  la compagnie aérienne néerlandaise, filiale du groupe Air France-KLM, Transavia.

« Mon vol, prévu le 20 août 2023 à 20h20 de Paris-Orly à Tunis-Carthage, a été annulé bien après la finalisation de toutes les démarches d’embarquement. Quelques minutes avant l’heure prévue du vol, au moment où moi et les autres passagers, nous étions installés dans la zone internationale, des agents de la compagnie nous ont avertis de quitter cette zone avant l’intervention de la police.

Apriori, un agent nous a informé qu’une navette sera dans quelques minutes à notre disposition pour pouvoir passer la nuitée dans un hôtel et revenir le lendemain matin pour prendre le nouveau vol programmé à 7h15. Notons que tous les frais sont pris en charge par Transavia, toujours selon le même agent.

Néanmoins, de 19 h environ jusqu’à 22 h,  aucune solution n’a été adoptée. Au contraire, les mêmes agents nous ont informés qu’on devrait quitter la zone internationale pour passer cette nuitée dans un hôtel à nos propres charges, ce qui n’a pas été possible pour certains passagers, y compris moi-même. D’ailleurs, le bureau même de Transavia a fermé ses portes avant de résoudre ce problème.

Face à cette situation,  plusieurs passagers et moi,  y compris des personnes âgées ayant des maladies chroniques, nous avons passé cette nuit à l’aéroport sans nous offrir le dîner ou même une bouteille d’eau. Au contraire, le comportement des agents de l’aéroport a été inadmissible ». 

Pour avoir plus de détails, Espace Manager a contacté l’étudiante qui a affirmé : « Pour certains passagers et moi, nous avons passé cette nuitée à l’aéroport au moment où nos bagages restaient encore devant des guichets fermés de Transavia. D’autres passagers ont été transférés à l’hôtel et pris en charge par la compagnie, sous prétexte qu’ils sont prioritaires. C’est leur propre droit, mais la question qui se pose est de savoir sur quelle base Transavia a choisi ses clients prioritaires ?

Le lendemain, le nouveau vol a été aussi retardé de 7h15 à 8h. Et à l’arrivée à l’aéroport Tunis-Carthage, j’ai trouvé ma valise ouverte et cassée. J’ai essayé de faire une réclamation mais en vain. D’autres passagers n’ont pas pu récupérer leurs bagages qui restaient bloqués à Paris-Orly ». 

Mayra Nasraui n’est ni la première ni la dernière à avoir ce genre de mauvaises expériences avec des compagnies aériennes. Il est vrai que certaines parmi elles ont fait de leur mieux pour résoudre ces problèmes et satisfaire leurs clients. Mais malheureusement,  d’autres continuent de se soucier comme d’une guigne de leurs clients. A quand la fin de ces agissements inacceptables ?!

Imen Zine

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