Voilà comment Habib Essid pourrait « garder les clés de la Kasbah » ?

Selon « Maghreb Confidentiel », en date du 14 juillet, « la désignation du nouveau chef du gouvernement pourrait encore s’enliser ». Habib Essid, explique le journal en ligne, « a trouvé des soutiens stratégiques pour tenter de prolonger son bail à la Kasbah. Il a reçu des messages de soutien de l’ex-premier ministre Hamed Karoui et de l’homme d’affaires Mhamed Driss ». Les deux hommes, ajoute le journal « l’ont encouragé à tenir bon et à ne pas présenter sa démission à BCE. Il sont en commun d’être les piliers de l’élite originaire du Sahel  qui a gardé jalousement sous Bourguiba puis sous Ben Ali l’essentiel du pouvoir ». Depuis m’indépendance et jusqu’en 2011, tous les premiers ministres sont issus de cette région. « Or, cette oligarchie a des raisons de se sentir trahie par BCE qu’elle a massivement soutenu lors des élections présidentielles et législatives de 2014 ».

En plus de cela et toujours selon « Maghreb Confidentiel », Habib Essid « bénéficie d’une conjoncture favorable pour conserver son fauteuil. Hafedh Caid Essebsi qui a soufflé à son père le projet de remaniement dans l’espoir de placer l’un de ses proches à la tête de l’exécutif ( Slim Chaker), n’est plus en position de force. Il a ligué les chefs des petits partis contre lui et a, même, du mal à tenir le parti présidentiel Nidaa Tounes ».

Enfin le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi à qui « a permis de codiriger le pays sans être exposé dans la lumière, est bien décidé à fAire durer les négociations avec Nidaa Tounes sur l’identité » du remplaçant de Habib Essid. Il n’acceptera que « les candidats indépendants qui ne sont pas légion ».