Yusra Mardini, la réfugiée syrienne nommée ambassadrice de bonne volonté du HCR
L'athlète olympique et réfugiée syrienne Yusra Mardini, qui avait sauvé vingt personnes en tirant un bateau à la nage, rejoint la famille du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). L'agence onusienne l'a nommée jeudi à Genève Ambassadrice de bonne volonté.
La Syrienne, âgée de 19 ans, s'est dite « très fière » de cette nomination. Devant la presse, elle a dit vouloir sensibiliser l'opinion publique mondiale sur le sort des jeunes réfugiés dans le monde.
En nommant Yusra Mardini comme Ambassadrice de bonne volonté, le HCR entend ainsi donner en exemple « la résilience et de la détermination d'une exilée » qui a réussi « à reconstruire son existence et à apporter une contribution positive aux communautés d'accueil ».
Se félicitant de la nomination de la jeune syrienne, le chef du HCR, Filippo Grandi, a rappelé qu'elle était « une source d'inspiration qui incarne les espoirs, les craintes et le potentiel de plus de 10 millions de jeunes réfugiés dans le monde ».
Lors des Jeux Olympiques de Rio 2016, Yusra Mardini a fait connaître la toute première équipe olympique d'athlètes réfugiés ainsi que la crise mondiale des réfugiés.
Le Président du Comité international olympique, Thomas Bach, ne s'est pas d'ailleurs trompé quand il insiste de son côté sur ce message d'espoir envoyé à Rio à tous les réfugiés dans le monde. Des réfugiés qui peuvent tous contribuer à la société par le talent, les compétences et la force de l'esprit humain, a-t-il rappelé.
Lors d'un point de presse ce mercredi à Genève, Yusra Mardini a dit espérer rentrer dans son pays natal quand la guerre sera terminée.
En attendant, son présent et son futur se conjuguent pour le moment dans son pays d'accueil en Allemagne, mais aussi dans le reste du monde, en tant qu'Ambassadrice de bonne volonté.
« Les réfugiés feront partie de tout ce que je ferai », a-t-elle dit. Elle entend continuer à transmettre le message que les réfugiés sont capables de choses extraordinaires « si seulement on leur en donne la chance ».
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