25 pays d'Afrique en débat à Tunis sur la prévention et la gestion des risques santé
La Tunisie a appelé à renforcer la coopération interafricaine en matière de prévention et de gestion des risques santé, à travers la consolidation des capacités nécessaires, les échanges d’expériences et la coordination des efforts.
Ouvrant les travaux du séminaire africain sur la communication des risques dans le domaine de la santé publique, qui a démarré mardi à Tunis, avec la participation des représentants de 25 pays de toutes les sous-régions du continent, le ministre de la Santé, Imed Hammami a souligné que cette coopération devenue impérative, bénéficiant de l’appui des organismes internationaux. Elle ne peut être efficace que si les et les méthodes de prévention et de lutte sont les mieux adaptées et harmonisées et s’appuient efficacement sur une communication appropriée. A cet effet, il a mis en exergue l’importance de l’anticipation des risques et épidémies, de la planification des actions à entreprendre dans le cadre d’une stratégie préétablie et sur la base de procédures fixées.
Le ministre de la Santé a réaffirmé à cette occasion, l’engagement de la Tunisie à assumer pleinement son rôle dans le cadre du règlement sanitaire international et de mettre en partage ses potentialités et son expertise en la matière.
Organisé, à l’initiative de la Commission de l’Union africaine, par le Centre africain de prévention et de lutte contre les maladies (CDC africain) conjointement avec l’Observatoire national de des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), ce séminaire se poursuivra jusqu’au samedi 7 avril 2018. Les travaux s’articulent autour de communications scientifiques, d’études de cas, de média-training et de stratégie de communication à déployer à titre préventif mais aussi en gestion de crise en cas d’épidémie. Les participants auront à renforcer à cette occasion, leurs connaissances conceptuelles et leurs pratiques opérationnelles face aux risques santé publique. Ils auront également à mieux assurer l’interaction nécessaire avec les différents canaux de communication et de mobilisation préventive, ainsi que les médias et les réseaux sociaux.
« La richesse de son expérience acquise et la qualification de ses institutions et de ses compétences ont érigé la Tunisie en acteur de référence en matière de prévention et de gestion des risques santé publique et de communication appropriée, a déclaré le Pr Nissaf Ben Alaya, directrice générale de l’ONMNE. A ce titre, a-t-elle ajouté, le ministère de la Santé, conscient de l’impératif de coopération et de la coordination, est en interaction continue avec les pays frères et amis et les institutions régionales et internationales».
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