Abada Kefi réplique à Kalthoum Kennou

Abada Kefi réplique à Kalthoum Kennou

 

Dans une lettre ouverte publiée dans le journal le Maghreb,  et  à la magistrate Kalthoum Kennou, le président de la commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple(ARP) Abada Kefi réfute ce qu’il appelle « les allégations » concernant une affaire de « faux et usage de faux ». L’avocat qui n’a pas épargné de ses piques l’ancienne candidate à l’élection présidentielle, qu’il appelle « madame la présidente », a dévoilé « le secret de l’affaire » qui, écrit-il remonte à plus de six ans. En effet, explique-t-il, c’était lui Abada Kefi qui avait déposé plainte contre un individu ayant falsifié deux contrats de vente d’un lot de terrain à bâtir. Le tribunal avait alors condamné cet individu à quatre ans de prison dans chacune des deux affaires. Il a alors interjeté appel « m’accusant de faux et d’usage de faux ». La plainte est resté dans le tiroir du juge d’instruction auprès de qui je me suis présenté il y a deux ans, suite à sa convocation, mais il n’était pas dans son bureau ».

Plus de deux ans après, le juge a déterré la plainte, juste après l’adoption du projet de loi du Conseil supérieur de la magistrature, et « c’est ce que j’ai appris  par le biais de Facebook, grâce à la militante Kalthoum Kennou ». Pourquoi maintenant, se demande-t-il ? Et comment une magistrate qui a l’obligation de réserve se permet-elle de fuiter l’affaire ? Soit qu’elle en a été informée par le juge d’instruction soit par les services du ministère de la justice, ajoute-il.

Abada Kefi, qui se demande si c’est l’avocat qui est visé ou le président de la commission de législation générale, se dit prêt à se présenter devant la justice et a demandé à ce que l’immunité parlementaire lui soit levée. Demande rejetée.