Abdelkarim Harouni : Les appels à la violence visent à inciter à la guerre civile
Le président du Conseil de la Choura du Mouvement Ennahdha, Abdelkarim Harouni ne décolère pas. Les appels sur les réseaux sociaux pour un nouveau « sit-in du départ », à l’instar du mouvement qui a mis fin au gouvernement de la Troïka en 2013 lui sont passés en travers de la gorge.
Sur les ondes de Mosaïque Fm, il a déclaré lundi que certaines forces politiques de l’opposition appellent à la violence, à l’exclusion, à la division des Tunisiens et à l’incitation à provoquer une “guerre civile”, a-t-il dit.
Ennahdha et les forces politiques du pays n’accepteraient pas la violence contre l’Etat, a-t-il dit en appelant à la vigilance face à ces appels soutenus par l’étranger, a-t-il ajouté. Il a ajouté qu’il y avait des voix qui tentent d’utiliser cette période difficile( la crise sanitaire du Coronavirus) pour inciter les Tunisiens à la “révolte de la faim” pour renverser les institutions étatiques légitimes en investissant dans la misère et la pauvreté, affirmant que les Tunisiens ne s’engageront pas dans ces agendas.
Le dirigeant d’Ennahdha a affirmé que son mouvement avait appelé à l’établissement d’une charte morale et politique entre les différents partis au pouvoir afin de parvenir à l’harmonie et de trouver un consensus au sein du parlement.
S’agissant du congrès du Mouvement, Harouni a indiqué que ces assises sont prévues en 2020 et qu’elles doivent être préparées avec le plus grand soin car il s’agit d’un événement national.
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