Abdelwaheb Abdallah à Carthage…
A l’occasion du 60ème anniversaire de la création du ministère des affaires étrangères, la présidence de la République a organisé, lundi 16 mai, une cérémonie à laquelle ont été invitées toutes les générations de la diplomatie tunisienne.
Des anciens ministres, secrétaires d’état, chefs de mission diplomatiques, consuls généraux et consuls ont répondu présents. Abdelwaheb Abdallah en sa double qualité de ministre des affaires étrangères entre 2005 et 2010 et d’ambassadeur au Royaume Uni de 1988 à 1990, était dans les premiers rangs. Tout comme Abderrahim Zouari, également ancien chef de la diplomatie en 1997 et ambassadeur au Maroc en 1992, ou encore Habib Ben Yahia qui détient le record de longévité pour avoir occupé deux fois le prestigieux poste de 1991 à 1997 puis de 199 à 2004, Abdelbaki Hermassi, Kamel Ben Mustapha. Ils côtoyaient les plus récents, ceux de l’après janvier 2011, Khemaies Jhinaoui, l'actuel patron de la diplomatie, Ahmed Ounaies, Rafik Abdessalem, Mongi Hamdi, Taieb Baccouche…
Plusieurs autres figures du régime de Ben Ali étaient de la fête, Hédi Baccouche, Moncer Rouissi, Chadli Neffati, Salah Baccari, Ali Chaouch, Samir Labidi, Slah Maaoui, Kamel haj Sassi, Ahmed Friaa, Habib Ammar, Ridha Kechrid, Habib Haddad, Mohamed Ghariani, Mongi Safra, Mohamed Ali Ganzoui, Néziha Mezhoud, Abdelhafidh Hergam, Samir Abdellah, Fethi Houidi, Lazhar Bououni, Mongi Safra, Mekki Aloui, Abdelwaheb Jmel, Zouhaier Dhaoudi, Mustapha Khamamri, Moncef Gouja, Abderrahman Kraiem, Chakib Dhaouadi et j’en oublie…
« C’est ça la Tunisie que nous voulons », avait déclaré le chef de l’Eta Béji Caid Essebsi dans son mot de bienvenue. Une Tunisie reconnaissante à tous ses enfants qui à un moment ou autre de leur carrière, ont porté haut ses couleurs dans les instances internationales et dans les capitales étrangères. « Une réconciliation entre les différentes générations »
L’ancien ministre et diplomate, Ahmed Ounaies, a donné une conférence sur les origines de la diplomatie tunisienne, avant que les convives ne soient invités à une sympathique réception.
Nous y reviendrons.
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