Ahmed Souab : De présumés soupçons de corruption pèsent sur des conseillers de Chahed
Le juge administratif à la retraite, Ahmed Souab, estime que la campagne contre la corruption lancée par le chef du gouvernement, Youssef Chahed est sincère et nécessaire tout en appelant les juges à assumer leur responsabilité en s’associant aux efforts du gouvernement dans cette guerre contre le fléau de la corruption.
Le juge lance un appel, lors de cette interview accordée au journal « Akher khabar » dans sa livraison d’aujourd’hui mardi 30 mai 2017, à Youssef Chahed pour accélérer les procédures d’arrestation d’autres corrompus et de remettre les dossiers bien ficelés à la justice sans épargner quiconque puisque de présumés soupçons de corruption planent sur des cadres à la présidence du gouvernement et même sur certains de ses conseillers.
Ahmed Souab indique qu’il faut enquêter sur les sources de richesses de tous les hauts responsables dans les rouages de l’Etats, la magistrature, chez les députés, les ambassadeurs, comme cela s’est passé en Italie.
D’autre part, tout en affirmant disposer de données que c’est le président de la République qui a pris la décision de déclencher la campagne de lutte contre la corruption avant de le recevoir et de l’exhorter à poursuive cette œuvre, le juge s’élève contre le comportement de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) qui est en train de multiplier les grèves violant ainsi les lois en vigueur.
En conclusion, Ahmed Souab que « certaines parties dans la magistrature sont dépendantes de parties politiques, d’autres ont exagéré dans leur attitude « révolutionnaire » alors que d’autres se sont rapprochées d’Ennahdha », d’où son appel au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de jouer son rôle et d’assumer ses responsabilités dans la gestion des affaires de justice.
N.H
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