Alerte: L’Inde pourrait effacer 7 millions de Musulmans de son registre de citoyens

Alerte: L’Inde pourrait effacer 7 millions de Musulmans de son registre de citoyens

 

Dans quelques jours, l’Inde pourrait effacer jusqu’à 7 millions de Musulmans de son registre de citoyens dans l’État d’Assam, parce qu’ils ne parlent pas la “bonne” langue et ne prient pas le “bon” dieu. 

Maris, épouses et enfants pourraient être séparés et enfermés dans des camps.

C’est comme ça que commencent les génocides -- c’est comme ça qu’a débuté le cauchemar des Rohingyas. Tout se déroule discrètement, sans bruit -- mais si nous sonnons l’alerte auprès du Secrétaire général de l’ONU et des gouvernements clés pour qu’ils interviennent, nous pouvons empêcher ce drame avant qu’il ne soit trop tard: 

Sonnons l’alerte

Dans la plus grande discrétion, le gouvernement de l’État d’Assam a déjà commencé à construire un nouveau centre de détention et à déployer des troupes. 

Tout comme le régime birman lorsqu’il s’en était pris aux Rohingyas, le gouvernement prétend prendre des mesures contre l’immigration illégale venue du Bangladesh. Mais en réalité, la grande majorité des personnes visées sont des citoyens musulmans, pauvres, analphabètes et dépourvus de “véritables” documents d’identité. Ils n’en avaient jamais eu besoin auparavant!

António Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, a promis de se battre pour tous ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes: “Je ferai entendre ma voix. J’agirai. J’utiliserai mes droits pour lutter pour vos droits.” Nous devons l’obliger à tenir parole, car pour le moment, les Musulmans bengali d’Assam n’ont personne pour prendre leur défense au niveau international -- à part nous. Signez la pétition et ensemble, stoppons le génocide dans l’État d’Assam avant qu’il ne commence:   

Sonnons l’alerte

La montée d’un virulent nationalisme hindou en Inde explique ces mesures agressives visant à rendre apatrides et vulnérables des millions de Musulmans. L’histoire nous enseigne que ces mouvements ne connaissent aucune limite, à moins que les citoyens ne leur en imposent. Fixons une ligne rouge à ce qu'il se passe dans l’État d’Assam, et avertissons les gouvernements du monde entier: nos yeux sont braqués sur eux.

Avec espoir et détermination, 

Emma, Nate, Ricken, Antonia, Flora, Alice, Wissam, Danny et toute l’équipe d’Avaaz

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