Après la tension entre l’IVD et la justice : Slim Chiboub dans l’embarras

Après la tension entre l’IVD et la justice : Slim Chiboub dans l’embarras

 

Le feuilleton de la récupération d’une partie des avoirs de Slim Chiboub, gelés dans les banques suisses continue.
L’affaire a commence suite à un communiqué publié par l’Instance Vérité et Dignité (IVD) faisant état du recouvrement dudit argent grâce à l’accord d’arbitrage signé par M. Chioboub et l’Instance, ce qui a été démenti formellement par le porte-parole officiel du Tribunal de première instance de Tunis et du Pôle judiciaire financier, Sofiène Sliti.
En effet, M. Sliti a indiqué que l’IVD a voulu induire l’opinion publique en erreur dans le sens où les 3,5 millions d’euros (près de 8MDT) ont été restitués à l’Etat tunisien suite à une action introduite par le juge d’instruction qui a émis une commission rogatoire auprès du procureur suisse.
Prié de donner sa version, le premier concerné, Slim Chiboub est intervenu, hier lundi 29 mai 2017, à l’émission Midi show sur Mosaïque Fm pour dire que c’est le juge d’instruction, Jamel S’haba qui a effectué les démarches nécessaires, sur sa demande, pour le recouvrement de ladite somme alors qu’il este encore près d’un million d’euros à récupérer après la réconciliation définitive avec l’Etat tunisien.
« C’est vrai que l’IVD était au courant et même acteur dans cette tractation puisqu’elle a signé ma demande pour la restitution des avoirs, mais dire que c’est l’Instance qui a rapatrié l’argent, c’est faut… », a t-il précisé en substance ;
M. Chiboub a indiqué que les autorités suisses avaient refusé, dans un premier temps, de restituer l’argent arguant du fait qu’il était en détention et que sa demande de verser l’argent pouvait avoir été faite sous pression, sachant que la somme en Suisse constitue un avoir gel et non pas confisqué.
Or, lors d’un passage, aujourd’hui mardi 30 mai 2017 sur Radio Cap Fm, Slim Chiboub a dû rectifier le tir en indiquant que l’IVD est partie prenante à part entière dans la restitution des avoirs de Suisse, même s’ils l’ont été suite à une commission rogatoire, par ce que les procédures légales l’exigent ».

N.H

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