Assassinat de Mohamed Zouari : Samir Ben Amor réclame la convocation de Marzouk et Riahi par la justice
Dans un post rendu public ce soir du samedi 17 décembre 2016 sur sa page officielle Facebook, Samir Ben Amor, dirigeant au parti du Congrès pour la République (CPR), écrit que « quelques jours après la rencontre entre Mohsen Marzouk et Slim Riahi avec le criminel Mohamed Dahlan, recherché par l’Autorité palestinienne qui l’accuse de l’assassinat de Yasser Arafat, voilà que le martyr Mohamed Zouari est assassiné dans la ville de Sfax, ville natale de Mohsen Marzouk ».
Et à Ben Amor d’enchaîner en appelant « le juge d’instruction de convoquer Mohsen Marzouk et Slim Riahi pour les interroger sur les circonstances et les raisons de leur rencontre avec un criminel international et collaborateur du Mossad sur le territoire d’un pays étranger ».
En attendant la suite donnée à ces propos et les réactions des personnes concernées par cet appel, il faut relever le caractère excessivement grave de ces accusations en se basant sur des informations données, il y a quelques jours, par le député dissident de Machrou3 Tounès, Walid Jalled en assurant que ladite rencontre a eu lieu en territoire serbe.
Or, Slim Riahi, a catégoriquement démenti ces infos en précisant qu’il n’a pas mis les pieds en Serbie depuis des années et qu’il n’a jamais vu Mohamed Dahlan.
Ainsi, l’affaire prend des allures excessivement graves dans le sens où les accusateurs, Jalled et Ben Amor, doivent, chacun, prouver la véracité de leurs accusations, car cette fois-ci, il ne s’agit plus de propos pour la « galerie », mais d’une affaire touchant à la sécurité du pays et à la souveraineté nationale.
Il faut dire que les gens se sont tellement habitués à lancer des accusations, parfois, de grande gravité sans être étayées tout en bénéficiant de l’impunité la plus totale. Il est temps que chacun assume la responsabilité de ses dires et de présenter de véritables preuves concrètes de ce qu’ils avancent sous peine d’être, eux-mêmes, poursuivis pour diffamation et dénigrement, comme cela se passe dans les pays démocratiques où l’on respecte l’Etat de droit et des institutions.
Noureddine HLAOUI
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