BCT-FMI : Dès la fin de l’emprunt actuel, nouvelle négociation d’un programme plus supportable pour la Tunisie

 BCT-FMI : Dès la fin de l’emprunt actuel, nouvelle négociation d’un programme plus supportable pour la Tunisie

 

Le gouverneur de la Banque Centrale, Marouane El Abassi a, souligné, que la logique de promotion des investissements sera favorisée lors des nouvelles négociations avec le FMI, qui seront lancées dès la fin du programme sur la facilité élargie de crédit, en mai 2020. “Nous n’avons jamais arrêté les négociations avec le FMI. Dès la fin du programme actuel, nous entamerons une nouvelle négociation et nous espérons pouvoir négocier un programme plus supportable pour la Tunisie et plus orienté vers le soutien de l’investissement”, a-t-il ajouté.

Intervenant à la 2ème édition du “Business Forum DiafrikInvest”, organisée mardi, à Tunis par la CONECT en partenariat avec ANIMA Investment Network, il a précisé qu'”outre les facilités de change déjà inscrites dans le cadre du startup-act, la refonte du code des changes sera aussi, finalisée en 2020″.

La BCT travaille à fluidifier les paiements afin de renforcer l’inclusion financière. “A cette fin, un progiciel est en train de se mettre en place entre les banques et les opérateurs téléphoniques. D’ici la fin du mois de mars 2020, des autorisations seront accordées aux deux ou trois premiers établissements du paiement dans le pays”, a-t-il précisé.

L’Institut d’émission se déploie aussi, selon son premier responsable, “à créer des ponts avec la diaspora, afin de mieux l’impliquer dans la relance de l’investissement dans le pays, en optant pour une approche fintech.

Pour ce faire, il s’est doté des mécanismes nécessaires à l’instar de la Sandbox réglementaire (environnement de test pour accompagner l’expérimentation de solutions innovantes à petite échelle et avec des clients réels).

Un BCT-Lab et un site Web BCT-Fintech devraient également, être opérationnels d’ici le mois de juin”. Le gouverneur a exhorté le nouveau gouvernement et le parlement à lever tous les obstacles à l’investissement.

“C’est inconcevable qu’on fasse tout afin de mobiliser un financement pour qu’il reste bloqué, pendant des années, au niveau de l’ARP, comme c’est le cas des 120 millions d’euros, mobilisés auprès de la Banque mondiale pour financer le Fonds des fonds”.

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