Ça se passe comme ça à Dlilek Mlak? : les accusations sur les coulisses d’un jeu prisé

L’émission Dlilek Mlak, la version tunisienne du jeu télévisé Deal or not deal est très prisée par les Tunisiens appâtés par le gain facile. Car la somme en jeu peut atteindre 2 milliards de millimes partagé avec un ou une téléspectateur(trice) dont la participation est faite par sms. D’ailleurs, ce sont les sommes récoltées par ce mode qui financent ce jeu et offrent à la chaîne l’essentiel de son budget de publicité ou de sponsoring.

Mais si l’émission, on connaît, les coulisses on en sait peu de choses. Mais pour la récente série qui devait être diffusée bientôt, les langues commencent à se délier.

Ainsi Khawla L. la candidate qui devait représenter la région de Mahdia durant l’émission quotidienne, a affirmé être restée près de 12 heures par jour pour le tournage des émissions en continu, De 6h à 18h, sans manger et sans se reposer. S’étant sentie sur le point d’avoir une syncope, elle a demandé du sucre pensant qu’elle allait perdre connaissance.

L’un des producteurs de l’émission Hedi Zaïem qui était, dans les coulisses, l’a selon ses accusations insulté parce qu’elle s’est absentée le temps de boire un yaourt.

Dans un long post sur sa page Facebook la jeune fille a décrit ce qu'elle a considéré comme son véritable calvaire.

Humiliation, cris elle a en vu de toutes les couleurs, avant d’être éjectée de l’émission sans crier gare.

Une autre candidate qui représente le gouvernorat de l’Ariana a décidé à son tour de dénoncer les coulisses de l’émission affirmant que les personnes qui gagnent de l’argent en envoyant des SMS n’existent même pas.

Elle affirme que "Dlilek Mlaké est une arnaque?!

Selon cette ancienne candidate, Hedi Zaïem a fait des réunions avec les candidats pour leur demander de faire le clown pour que les téléspectateurs puissent rire.

La candidate de l’Ariana a appelé les téléspectateurs à ne plus envoyer de SMS pour partager la somme.

Les dés sont-ils pipés. C’est à craindre !

L'émission est présentée par le patron de la chaîne et de sa boite de production Cactus prod, Sami Fehri, rappelle-t-on.