Ces pays arabes qui refusent d'accepter les réfugiés syriens !
Comme la guerre civile engloutissant la Syrie s’étend vers sa cinquième année de conflit vicieux, l’Organisation des Nations Unies a du mal à supporter plus de 9 millions de personnes déplacées, dont un tiers ont fui le pays.
António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a déclaré que la crise syrienne “est devenue la plus grande crise humanitaire de notre ère, mais le monde ne parvient pas à répondre aux besoins des réfugiés et les pays qui les accueillent.“
Selon une étude faite par l’université d’Oxford sur les réfugiées de la Syrie, les pays voisins sont les plus prompts à recevoir les réfugiées Syriens.
Plus de 4 millions de réfugiés ont fui la Syrie depuis la guerre qui a commencé en 2011. Selon l’agence pour les réfugiés de l’ONU, près de 1,8 million sont allés en Turquie, plus de 600.000 en Jordanie et 1 million au Liban – un pays dont la population est à seulement 4 millions.
1. Le Liban: prend beaucoup plus de réfugiés syriens que tout autre pays. Plus de 1,1 million de réfugiés vivent au Liban, où près d’une personne sur quatre sont maintenant des réfugiés de la Syrie. Contrairement à d’autres pays voisins, le Liban n’a pas de camps de réfugiés. Les Syriens sont hébergés en grande partie par les communautés locales.
2. L’Allemagne: L’Allemagne a déjà accepté 6.000 réfugiés syriens et a jusqu’ici promis de prendre jusqu’à 20.000. Le nombre représente une augmentation d’un engagement initial de 5000 en 2013, faisant de l’Allemagne le plus haut contributeur à la relocalisation des réfugiés à l’extérieur de la région par une large marge. 11.800 Syriens sont arrivés en Allemagne en quête d’asile dans le premier semestre de 2014, selon les États-Unis.
3. La Turquie: La Turquie avait 1,938,999 réfugiés syriens enregistrés au 25 Août en 2015.
4. La Jordanie: En Jordanie, il y avait 629,245 réfugiés syriens enregistrés au 23 Août en 2015.
5. La Suède: le nombre de demandeurs d’asile syriens en Suède au cours de la même période – 64 685.
6. L’Irak: le nombre de réfugiés atteint plus que 200, 000 réfugiés Syriens en 2014.
Les pays qui refusent d’accueillir les réfugiés syriens:
Cela vient dans le cadre de plus larges obstacles auxquels sont confrontés les Syriens, qui sont tenus d’obtenir un visa pour entrer presque tous les pays arabes. Sans visa, les Syriens ne sont pas actuellement autorisés à entrer dans les pays arabes, sauf pour l’Algérie, la Mauritanie, le Soudan et le Yémen.
1. Les pays de Golfe:
Le hashtag # Welcoming_Syria’s_refugees_is_a_Gulf_duty arabe a été utilisé plus de 33.000 fois sur Twitter la semaine dernière, mais en vain. Les gouvernements des pays de Golfe semblent sourdes à la pression de la communauté arabe de recevoir les réfugiés syriens. Les pays de Golfe ont exprimé leurs refus d’accepter les réfugiés syriens sur leurs territoires.
Des questions commencent à apparaître à la Une des journaux et magazines en ligne; “Pourquoi les pays de Golfe n’accueillent pas les réfugiés syriens?”
2. La France et le Royaume Uni: Fermeture des frontières!
À quelques exceptions, les 26 autres membres de l’UE semblent plus préoccupés par la fermeture de leurs frontières que d’offrir un refuge aux citoyens syriens. Cela inclut de grandes nations telles que le Royaume-Uni, France, Italie, Espagne, et la Pologne. L’Espagne a offert le chiffre dérisoire de 130 places pour les réfugiés syriens et a rien du tout à la campagne de financement du HCR donnée pour 2014.
3. L’Italie et La Pologne: Refus total: l’Italie et la Pologne refusent la réinstallation des réfugiés syriens.
4. Les Etats-Unis: des paroles qui ne se tiennent pas! Pendant des années, le gouvernement américain a promis de recevoir un nombre “important” de cas de réinstallation des syriens. En pratique, toutefois, l’administration Obama n’a rien fait pour tenir à ces promesses. Au printemps de cette année, le nombre de Syriens réinstallés aux États-Unis depuis le début de la guerre semble se situer à 121 personnes. Même en tenant compte d’autres types d’admission de réfugiés, les États-Unis a reçu seulement quelques milliers de Syriens en près de quatre ans.
Avec aucune fin en vue pour le conflit, ce drame va sûrement être répété dans un an à partir de maintenant, et chaque hiver jusqu’à ce que les paiements finissent par s’épuiser et la famine aura lieu.
Pendant ce temps, les voisins de la Syrie croulent sous la pression. L’Irak a déjà été décomposé en chaos sectaire, alors que le Liban est tranquillement dérivé dans une guerre civile. En Jordanie, la guerre syrienne a déjà pris un lourd fardeau sur l’économie, lorsque l’Irak a explosé cet été, ce qui soulève de nouvelles craintes quant à la sécurité et à la stabilité dans la région.
Dans ce contexte morose, la promesse de 38.000 places de réinstallation supplémentaire en provenance des pays les plus riches du monde est non seulement indigne de toute la fanfare internationale et le discours de «succès diplomatique.”(dromabuzz.com)