Crise dans le Golfe: La nouvelle liste noire de Riyad est une "surprise décevante", selon le Qatar

 Crise dans le Golfe: La nouvelle liste noire de Riyad est une "surprise décevante", selon le Qatar

 

Le gouvernement qatari s'est dit "surpris" et "déçu" de la publication mardi par Ryadh d'une nouvelle liste "fabriquée" d'individus et organisations pour liens présumés avec le "terrorisme", établie par l'Arabie Saoudite et d'autres pays arabes dans le cadre de leur "campagne de dénigrement" du Qatar.

"C'est une surprise décevante de voir que les pays auteurs du blocus continuent avec cette histoire, dans le cadre de leur campagne de dénigrement du Qatar", a déclaré le chef des services de communication du gouvernement qatari, cheikh Saïf ben Ahmed Al-Thani, dans un email.

"Alors que le Qatar a fait d'importantes démarches pour renforcer son engagement à combattre le terrorisme, les pays auteurs du blocus n'ont rien fait et préfèrent concentrer leurs efforts sur une campagne de propagande visant à priver le Qatar de sa souveraineté", a-t-il estimé.

Cheikh Saïf a notamment rappelé que Doha avait, il y a deux semaines, annoncé un renforcement de sa législation antiterroriste, mesure que Ryadh et les trois autres pays ayant rompu les relations avec Doha ont estimé "insuffisante".

Dix-huit (18) organisations et individus ont été inscrits sur une "liste noire" établie par l'Arabie saoudite et trois autres pays arabes pour liens présumés avec le terrorisme, a rapporté mardi l'agence de presse saoudienne citant un communiqué conjoint.

L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis (EAU), Bahreïn et l'Egypte ont établi une liste noire composée de neuf organisations caritatives et médias et neuf personnes, au moment où ces pays sont en crise diplomatique annoncée avec le Qatar, accusé de "soutenir le terrorisme".

Ces organisations et ces individus sont qualifiés de "terroristes", selon le communiqué. Le gouvernement qatari, qui affirme que la première liste avait été "largement rejetée par la communauté internationale", estime que "cette dernière liste en date fournit de nouvelles preuves que les pays auteurs du blocus ne sont pas investis dans le combat contre le terrorisme". (APS)

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