Des policiers, douaniers et militaires recrutés par la Troïka impliqués avec le terrorisme

Dans sa livraison de vendredi 11 septembre, le quotidien La Presse, qui cite un haut responsable sécuritaire, révèle que « cent cinquante policiers et militaires ayant des liens avérés avec des extrémistes religieux ont été débusqués ces derniers temps au sein du ministère de l’intérieur,  de la garde nationale, des gardiens de la prison, de la douane, de la protection civile et de l’armée ». Le journal ajoute? sous la plume de Soufien Ben Farhat, que « cent d’entre eux ont déjà été révoqués suite à une enquête, preuves, à l’appui et déférés devant le conseil d’honneur de la sûreté nationale ».

Certains de ces agents sont en prison pour « avoir basculé dans les milieux extrémiste sous diverses formes, en les fréquentant assidûment et en se rendant régulièrement à leurs réunions et dans les mosquées contrôlées par les mouvances jihadistes ».

La  plupart des personnes incriminées » ont été recrutées entre 2011 et 2013 du temps de la Troïka », sans passer par les procédures habituelles, c'est-à-dire « une enquête de police préalable et moyennant de stages de formation pour le moins expéditifs, sinon orientés ».