Discours virulent de Donald Trump à la tribune de l’ONU

Discours virulent de Donald Trump à la tribune de l’ONU

Dans un virulent discours prononcé à la tribune de l’ONU, Donald Trump a accusé mardi 23 septembre les Nations Unies de « soutenir » l’immigration illégale. Il a également ajouté que le changement climatique était « la plus grande arnaque jamais menée contre le monde ».
Pour lui, le concept d’empreinte carbone est « une supercherie inventée par des gens aux intentions malveillantes ». « Ils disaient que le réchauffement climatique allait tuer le monde… Mais ensuite il a commencé à faire plus froid », a relevé le président américain, s’exprimant à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle de l’organisation.
« Les Nations unies financent une attaque contre les pays occidentaux et leurs frontières », a-t-il dénoncé, en faisant référence à l’aide financière que l’organisation a fournie aux migrants dans le besoin. « L’ONU soutient les personnes qui entrent illégalement aux États-Unis », a-t-il ajouté.
Sur le même thème, Donald Trump a déclaré sans détour que les pays européens « vont droit en enfer » à cause de leurs politiques migratoires, tout en vantant sa propre politique contre l’immigration illégale. « Il est temps de mettre fin à l’expérience ratée des frontières ouvertes », a-t-il martelé, s’en prenant au maire de Londres, Sadiq Khan, premier maire musulman d’une capitale occidentale.
Abordant la situation dans les Caraïbes, il a aussi promis de « réduire à néant » les trafiquants de drogue vénézuéliens, alors que l’armée américaine a déjà détruit au moins trois navires transportant de la drogue. « À tout malfrat terroriste qui trafique de la drogue empoisonnée vers les États-Unis d’Amérique, soyez avertis », a-t-il menacé.
Donald Trump a également reproché à l’ONU de ne pas l’avoir aidé dans ses diverses tentatives de jouer les médiateurs dans les conflits en cours, à Gaza ou en Ukraine. « Les deux choses que j’ai eues des Nations unies, c’est un escalier mécanique défaillant et un téléprompteur défaillant », a ironisé le président des États-Unis à New York, en référence à des problèmes techniques autour de son intervention au siège de l’ONU, une institution qui, selon lui, « est très loin de réaliser son potentiel ».
Concernant la guerre à Gaza, le président américain a dénoncé la reconnaissance de l’État de Palestine par plusieurs pays, dont la France. À ses yeux, cela sonne comme « une récompense pour ces atrocités horribles, y compris celles du 7 octobre, alors même qu’ils refusent de libérer les otages ou d’accepter un cessez-le-feu ».

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