Doing Business: les réformes s’accélèrent dans les économies arabes

Selon le rapport de la Société financière internationale et de la Banque mondiale « Doing Business dans le monde

arabe 2010 », les économies arabes ont accéléré le rythme des réformes des réglementations des affaires.

Le rapport mentionne qu’entre juin 2008 et mai 2009, 16 parmi 20 économies arabes avaient entrepris des réformes dans les domaines considérés. La région comptait 38 réformes qui facilitent la pratique des affaires, contre 29 l'année précédente.

Selon l’auteur du rapport, les dernières années, les économies arabes ont constamment axé l’effort sur l'amélioration de la compétitivité et sur l’instauration d’une réglementation plus efficace pour les entreprises nationales. L’Egypte, la Jordanie, le Maroc, l’Arabie saoudite, la République arabe syrienne et la République du Yémen se sont fixés un large éventail d’objectifs basés sur les réformes, souvent stimulés par les succès des réformes des voisins.

Un des objectifs de la réforme est le capital minimum requis pour la création d'une société à responsabilité limitée. Huit économies arabes ont réduit ou éliminé cette exigence depuis 2005. Cinq d'entre eux avaient des exigences parmi les plus élevées au monde. D'autres obstacles aux nouvelles entreprises ont également été allégés. Des guichets uniques d'enregistrement des entreprises sont désormais opérationnelles dans plusieurs pays arabes.

Les réformes ont été également intensifiées dans d'autres domaines en 2008/09. Six économies avaient rendu les autorisations de constitution plus faciles, plus qu’au cours des cinq années précédentes réunies. Six avaient amélioré les processus commerciaux. Le Maroc a lancé un bureau de crédit privé de pointe. La Tunisie a renforcé la protection des investisseurs.

il est à rappeler que « Doing Business » analyse les règlements qui s'appliquent aux entreprises au cours de leur cycle de vie, y compris leur création et opérations, le commerce transfrontalier, le paiement des impôts et la fermeture de ces entreprises. Doing Business  ne mesure pas tous les aspects de l'environnement des affaires qui sont également importants pour les firmes et les investisseurs. Par exemple, il ne mesure pas la sécurité, la stabilité macro-économique, la corruption, le niveau de compétence ou la force des systèmes financiers.

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