Egypte, guerre totale contre les jihadistes
La série d’attaques sans précédent lancées, mercredi 1er juillet, par l'état islamique contre des positions de l’armée égyptienne en Sinai a fait des dizaines de victimes. L’armée a dû utiliser des chasseurs F16 pour repousser les combattants « daeshiesn » à se retirer. Le bilan s’est soldé, d’après les responsables de la santé et de la sécurité égyptiennes, par la mort d e17 soldats et d’une centaine de « jihadistes », après 8 heures de combat.
Ces pertes sont néanmoins parmi les plus lourdes subies par l'armée dans le Sinaï, bastion du groupe Ansar Beït al-Maqdess, la branche de l'EI dans cette région, où elle a multiplié les attentats contre les forces de l'ordre depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013, rapporte l’agence de presse AFP.
Les jihadistes affirment d'ailleurs agir en représailles à la sanglante répression qui s'est abattue sur les pro-Morsi et qui a fait plus de 1.400 morts. Et les violences de mercredi interviennent alors que l'Egypte marque vendredi le deuxième anniversaire de l'éviction du président islamiste.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait promis une législation plus dure pour "lutter contre le terrorisme".
Mercredi, le gouvernement a alors approuvé une nouvelle loi antiterroriste qui prévoit notamment "des procédures pour assécher les sources de financement du terrorisme" et doit "offrir une justice rapide et venger nos martyrs", selon un communiqué.
Avec AFP