Ennahdha dénonce les tentatives visant à ternir l’image du parti
Le mouvement Ennahda a vivement dénoncé les tentatives à répétition visant à ternir l’image du parti, de son président et de sa famille dans le dessein de détourner l’attention sur les vrais problèmes des citoyens ainsi que sur le fiasco de l’approche sécuritaire face à la montée en puissance de la contestation sociale dans nombre de quartiers et régions.
Dans un communiqué publié, vendredi, le mouvement tient à souligner que Mouadh Khriji, fils du président du mouvement Ennahda, Rached Khriji Ghannouchi, « nie toute relation présumée avec le susmentionné Haykal Channoufi, frère de l’homme d’affaires dont le nom vient d’être relayé par certains médias », tout comme « il repousse toute suspicion de transaction ou de contact avec lui ».
A ce titre, le mouvement appelle les médias à ne pas se laisser entraîner dans l’agenda de ciblage des politiciens, soulignant qu’il « n’hésitera pas à saisir la justice contre quiconque tente de ternir l’image du mouvement et de ses dirigeants ».
Jeudi, le Parquet près le tribunal de première Instance de Kasserine a décidé de placer en garde à vue quatre personnes pour avoir constitué « une entente ayant pour but de porter atteinte à la sûreté de l’Etat, changer le régime, inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, semer le désordre, et encourager le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien »
Il a également ordonné d’émettre un avis de recherche contre le fils du président d’un parti politique et un de ses proches et de se saisir du dossier de l’affaire en date du 20 octobre 2022.
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