Entre Fehri et Dabbagh : Un niveau dangereux de la manipulation de l’information
La communication téléphonique fuitée (Dieu seul sait de quelle manière) entre Sami Fehri et la controversée Meriem Dabbagh a choqué l’opinion publique.
Outre le niveau très bas des échanges et l’utilisation de gros mots, les internautes ont été surpris de la volonté du patron de la chaîne « Al Hiwar Ettounssi » de manipuler l’information pour nuire au chef du gouvernement Youssef Chahed.
Les Tunisiens qui ne font plus confiance à leurs médias savaient pertinemment que tout ce qui s’écrit sur les journaux, se dit dans les radios ou est montré dans les télévisions ne doit pas être l’objet d’une confiance aveugle.
Ils savaient que la désinformation et la manipulation de l’information en tant qu’actes volontaires et conscients de déformation des faits pour nuire aux adversaires existent bel et bien, mais ils ne pensaient pas que la situation pouvait atteindre ce niveau de gravité.
Ainsi donc, en l’absence de tout contrôle dans cette période de chaos total par laquelle passe le pays, les manquements de la presse sont devenus une vraie menace non seulement pour la liberté d’expression mais pour la sécurité du pays.
N.B.M.
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