GIFruits : L’exportation des fruits vers la Libye reprend son rythme régulier

GIFruits : L’exportation des fruits vers la Libye reprend son rythme régulier

 

La Tunisie a exporté près de 3 mille tonnes de fruits vers la Libye, durant les 20 premiers jours d’octobre courant, via les trois lignes maritimes commerciales (Sfax, Sousse et Bizerte), ouvertes depuis le début du mois. C’est ce qu’a indiqué jeudi le président du service commercial du Groupement Interprofessionnel des Fruits (GIFruits), Tarek Tira.

Le processus d’exportation des fruits dont essentiellement les grenades a repris son rythme régulier malgré la poursuite de la fermeture de la route reliant Ben Guerdane et Ras Jedir depuis septembre dernier, a-t-il ajouté.

Il a affirmé qu’une cargaison transportant plus de 1 200 tonnes de fruits dont 700 tonnes de grenades a quitté aujourd’hui le port de Sfax vers Tripoli. Selon lui, un autre navire transportant près de 350 tonnes de fruits quittera également le même port à destination de la Libye, ajoutant que cela illustre la reprise des exportations vers ce marché qui constitue le 1er en Tunisie en matière de commercialisation de fruits (plus de 30%).

Depuis le début du mois de septembre dernier, l’exportation des produits agricoles tunisiens, essentiellement, les fruits connaît un certain blocage, suite à la fermeture de la route frontalière à Ben Guerdane (sud-est) par des sit-inneurs. Cela a entravé le passage des camions tunisiens et libyens dans les deux sens.

Les sit-inneurs réclament, en effet, des autorisations d’entrer en Libye pour faire leurs courses. Face à cette situation, le vice-président du conseil d’administration du GIFruits, Ibrahim Trabelsi, avait exprimé son regret quant à la paralysie de l’exportation des fruits. Il a encore fait savoir que les pertes dues au blocage de l’exportation des fruits, au cours des deux semaines, sont estimées à 400 mille dinars.

D’après lui, le marché libyen absorbe entre 30 et 50% des produits agricoles, d’où son importance, estimant que la situation actuelle menace la filière de fruits d’effondrement.

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