Grandes réformes des prisons: Bientôt les peines de substitution et le recours au bracelet électronique
La réforme de l’institution pénitentiaire est le souci numéro 1 du ministre de la Justice Omar Mansour.
Devant la surpopulation carcérale, qui est un problème majeur, outre la construction de deux grandes prisons selon les normes internationales en vigueur, il n’y a pas d’autre alternative que de trouver des solutions qui allient exécution des peines et intérêt public.
Parmi les pistes envisagées, les peines de substitution et la surveillance électronique. Ainsi des peines d’intérêt public peuvent remplacer les peines privatives de liberté notamment pour les délits mineurs. De ce fait, les peines d’un an et moins de prison peuvent être remplacées par des travaux d’intérêt public, tels que les travaux de nettoyage des rues ou des jardins publics ou toute activité qui peut être d’utilité publique.
Il est envisagé aussi l’alternative de la pose de bracelet électronique pour certaines catégories de condamnés à de peines légères de prison.
Ce bracelet sera fixé à la cheville du condamné et assurera sa surveillance électronique du condamné. Il permettra à chaque instant aux surveillants pénitentiaires de savoir parfaitement où se trouve l'individu à travers des signaux habituels de géolocalisation.
L’intérêt de ces peines alternatives c’est de diminuer la surpopulation carcérale et d’éviter la prison à de jeunes délinquants, car l’emprisonnement risque de les entraîner dans un cercle vicieux outre que la promiscuité avec de grands criminels peut les conduire sur le chemin du grand banditisme.
Raouf Ben Rejeb
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