Habib Essid: Béji Caid Essebsi devait intervenir dans les affaires de Nida Tounes

Habib Essid: Béji Caid Essebsi devait intervenir dans les affaires de Nida Tounes

 

Dans une interview accordée à France 24, le chef du gouvernement Habib Essid, diffusée dans la soirée du 30 novembre 2015, en marge du COP 21, qui se tient actuellement à Paris en France, le chef du gouvernement Habib Essid a refusé de faire un commentaire sur la crise qui frappe Nidaa Tounes.  « Il s’agit d’une affaire interne qui concerne Nida Tounes, a-t-il indiqué. Toutefois, il a affirmé que  Béji Caïd Essebsi, qui est le fondateur de Nida Tounes, devait intervenir pour mettre un terme aux tiraillements qui frappent ce parti.

Sur un autre plan, il a assuré qu’il prendrait le temps nécessaire pour effectuer le  remaniement ministériel.«Plusieurs facteurs sont à prendre en considération avant de passer aux réformes et à la restructuration du gouvernement. Le gouvernement sera composé d’une équipe plus réduite et il doit se concentrer sur des aspects plus spécifiques », a-t-il expliqué.

«Les ministères de la Défense et de la Justice doivent fonctionner durant un moment sous la responsabilité d’un même ministre, mais il y a pas mal de compétences qui peuvent prendre le relais », a noté le chef du gouvernement. 

Le chef du gouvernement a réaffirmé qu’il est satisfait de son rendement tout en assurant qu’il assumera, pleinement, ses responsabilités s’il y a des erreurs commises. Pour les nominations, le chef du gouvernement a fait savoir que le dernier mot lui revient toujours, mais il prend l’avis de l’équipe qui l’entoure.

Concernant, l’attentat de Tunis contre un bus de la Garde présidentielle, Essid a indiqué que les attentats contre le musée du Bardo et contre un hôtel à Sousse visaient l’économie du pays. Ce dernier attentat a visé les institutions de l’Etat.

Habib Essid a précisé que le couvre feu instauré au Grand-Tunis est important car il a permis d’effectuer plusieurs opérations sécuritaires. Le fait de réviser ou de lever le couvre feu, reste à évaluer avec l’évolution des opérations sécuritaires.

 

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