Hiba, l’élève de Boukornine accusée à tort d’avoir fraudé au bac, une injustice qu’il faut réparer

  Hiba, l’élève de Boukornine accusée à tort d’avoir fraudé au bac, une injustice qu’il faut réparer

Hiba est une jeune fille de 17 ans, élève du Lycée de Boukornine à Hammam Lif.

Elle a passé son bac et attendait les résultats avec impatience comme ses camarades. En lieu et place elle apprend qu’elle a fraudé. Pourtant elle n’a pas été prise en flagrant délit. De même on ne lui a rien notifié pour corroborer une telle grave accusation. Sa mère, enseignante elle-même a voulu en savoir plus. Alors qu’elle croyait que les 30 ans qu’elle a passé à enseigner aux élèves lui donnait le droit ou du moins la possibilité de pouvoir être renseigné sur ce qu’on reprochait à sa fille, elle a trouvé portes closes.

La délégation de l’Education n’ayant pas répondu à ses interrogations, elle s’est rendue au ministère de l’Education et là aussi on lui a fermé la porte au nez. Il a fallu de sa part de la détermination et beaucoup de patience pour pouvoir à 45 degrés à l’ombre en pleine canicule s’adresser au ministre qui descendait de voiture pour rejoindre son bureau.

Alors que ses collaborateurs ne daignaient pas lui répondre le ministre l’a écouté et donner instruction pour que le cas de sa fille soit examiné au plus vite. C’est ainsi qu’on s’est rendu compte que Hiba a été la victime d’une erreur de frappe et que de fraude il n’y en avait point.

Le responsable lui a dit que la jeune fille a eu 9, 16 de moyenne et qu’elle était par conséquent admise à la session de contrôle. Mais comme la réponse a été donnée alors que ladite session a déjà commencé, le responsable lui a demandé de se présenter au second jour.

L’examen qu’elle a raté, elle pourra le passer plus tard. On croit rêver s’agissant d’un examen national. Mais que ne fait-on pas pour corriger une monumentale faute. Sauf que Hiba, une jeune fille sensible n’a pas accepté qu’on lui porte une aussi grave accusation et est tombée dans une profonde dépression. Victime d’une injustice flagrante cette jeune fille l’est. Le ministère a reconnu avoir fauté mais c’était trop tard. Il faut que cette injustice soit réparée.

Sinon Hiba sera marquée à jamais. Une pétition circule d’ailleurs pour que justice lui soit rendue.

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