IVD, encore une démission en raison d’une « atmosphère empoisonnée »
Encore une démission de la direction de l’Instance Vérité et dignité, la quatrième en peu de temps. Mohmed Ayadi, juge au tribunal administratif, qui pensait déjà à claquer la porte a fini par se décider en démissionnant mardi 25 août. Cette démission intervient alors qu’une lettre adressée par le vice président de cette même Instance, Zouhaier Makhlouf, au président de l’Assemblée des représentants du peuple ARP a été publiée dans un quotidien de la place. Auparavant, Khemaies Chammari qui a été remplacé par Lilia Brik, Azzouz Chaouali et Noura Borsali avaient démissionné de cette Instance décriée par plusieurs parties dont certains de ses membres.
Les causes sont pratiquement les mêmes. "Une atmosphère empoisonnée" qui ne permet pas à l’Instance de mener à bien sa mission et des accusations de mauvaise gestion et de népotisme contre sa présidente. Ce qui pose la question de sa crédibilité à un moment où Sihem Ben Sedrine mène, d’après Makhlouf, « une croisade contre l’Etat » et tente, par tous les moyens, de mobiliser contre le projet de loi de réconciliation avec les hommes d’affaires.